Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi | 20/12/2024 | 306 vues
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Seconde Une
Un jeune conducteur de moto-taxi a été mortellement fauché dans les encablures de la ville de Bangolo, dans la nuit du jeudi 29 février au vendredi 1 er mars aux environs de 2 heures. Le jeune chauffeur aurait été pris pour un braqueur.
Bah Hervé ne fait plus partie de l'effectif de la grande famille des conducteurs de moto-taxus de du département de Bangolo. Il à été atrocement tué dans un accident de la circulation dans la nuit du 29 févier au 1 er mars. Son erreur, c'est d'avoir tenté de porter assistance à un usager en détresse. Malheureusement, le jeune conducteur a été confondu à un vulgaire coupeur de route par un autre conducteur qui ne lui a laissé aucune chance de survie. Que s'est il exactement? Pour ce qui est des informations en notre possession, dans la nuit du jeudi 29 février, alors qu'il revenait de l'une de ses courses quotidiennes, tard dans la nuit, le jeune Bah Hervé, la vingtaine révolue, tombe sur un car en panne. Le conducteur du minicar de type Vario supplie alors le jeune conducteur de moto-taxi de l'aider en régulant la circulation, le temps de faire quelques bricoles qui pourraient lui permettre de remettre son véhicule en vie. Car sait on jamais! Ce qu'accepte Bah Hervé, le Samaritain, malgré l'obscurité qui règne à cette heure très avancée de la nuit. Ce qu'il ignore c'est que du fait de l'insecurité sur nos routes, le conducteur de moto-taxi peut être pris pour une cible. C'est malheureusement ce qui va lui arriver. En effet, alors que Bah, d'une torche, s'emploie à réguler la voie à cet endroit dans la nuit noire, un véhicule lancé à vive allure fonce sur lui. Il n'a pas le temps de réaliser le danger qu'il est violemment percuté. Bah Hervé est traîné sur plusieurs mètres. Il succombe Les instants qui suivent. Les gendarmes de la brigade de Bangolo, informés se rendent sur les lieux pour les constatations d'usage. Le corps est ens enlevé et gardé à la morgue de l'hôpital général. Le conducteur du mini car, quant à lui est gardé pour nécessiter d'enquêtes. Il perd ainsi la vie en voulant rendre service.
Osmose Kahiga ( correspondant ré
Dimanche 3 Mars 2024
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Les villageois de Niguinanou, 30 km dans le département de Dabou, ont été honorés par deux vaillants patriarches, très reconnaissants du soutien dont ils ont bénéficié pendant leur carrière. C'était le samedi 2 mars.
La fête de l'Agbandji en pays Adjoukrou, contrairement à ce que l'on fait croire, n'est point une célébration de la richesse encore moins une fête de noblesse ou d'exhibition de sa puissance financière au point de susciter l'envie et la jalousie des voisinages. C'est plutôt un rituel qui prépare l'impétrant à son entrée dans le giron des tenants du pouvoir détenu par les Bodj'l, appelés très sagement les Ebebou. Les Ebebou forment la chambre haute du pouvoir en pays Adjoukrou et leur décision est irrévocable. Mais pour célébrer l'Ebeb, il faudra passer nécessairement par le feu de l'Agbandji. C'est une condition sine qua non.

Djédjro Esmel Bénoit, ex agent des douanes, futur Ebebou
De fait, selon des sachants du peuple Léboutou, après le Low qui consacre la fin de l'adolescence, période pendant laquelle le jeune a tout obtenu des parents, le nouvel intégré qui a atteint la maturité (21 ans) doit pouvoir s'affirmer par son ardeur au travail. Il doit faire preuve de responsabilité pour apporter de quoi nourrir sa famille à son tour. C'est donc une aventure, un défi qu'il doit relever avec le soutien spirituel du village. Quand il a réussi, il doit revenir pour manifester sa reconnaissance et exprimer sa maturité et son aptitude à faire face aux charges communautaires. Mais aussi il devient l'un de ceux de sa génération montante à qui l'on doit confier le pouvoir gérontocratique, cette démocratie ancestrale qui caractérise le peuple Adjoukrou. Le volet social, c'est l'effet de contagion et didactique que suscite l'Agbandji, car il est l'exaltation au travail et à la quête pour devenir quelqu'un demain. L'Agbandji suscite l'émulation au dépassement de soi, à l'independance financière et à la maturité.

Des dons ont été offerts aux impétrants
Le caractère festif de cette célébration, c'est l'abondance et les gestes de grande générosité et de largesses. Mais aussi les dons. Ce samedi 2 mars à Niguinanou, après avoir dégusté le foufou à la sauce Soumérédi ( sauce feuille avec la viande de requin) ainsi que l'Attiéké huilé au poisson, tout cela bien arrosé de vin ou d'alcool frelaté, nous voilà sur la place publique où se bouscule un monde fou. On eût dit que ce petit village, peuplé d'ordinaire de 1500 âmes, est devenu la capitale du peuple Adjoukrou. Les villages voisins ainsi que plusieurs artistes sont de la fête.
Sur la place elle même, l'ètèkprè ou la danse du tam tam parleur bât son plein. Après une parade au son de la fanfare, ponctuée par les jets de pièces d'argent et de friandises sur les foules, les impétrants, Djédjro Adjessi Clément, planteur ( Bodj'l Odjongba) et son cadet Djédjro Esmel Bénoit, ex agent des douanes à la retraite (Bodj'l Bago) font leur entrée. L'ambiance devient alors électrique. Danses traditionnelles et prestations d'artistes rivalisent. Puis la série des dons en nature et en espèces. Mais le couronnement, c'est le port du chapeau en signe de chef. Désormais, ils sont admissibles à la fête de l'Ebeb qui aura lieu au mois de décembre et qui va porter sa génération au pouvoir. Et ils en feront partie. " Je suis visiblement ému. On ne peut jamais rembourser tout le soutien que les parents et les villageois nous apportent pendant notre carrière. C'est immense. Nous voulons tout simplement leur dire de continuer à oeuvrer pour le développement du village. Nous sommes prêts à y contribuer ", a traduit Djédjro Esmel Bénoit . La fête a continué très tard dans la nuit
Norbert Nkaka
Kadidiatou Diallo, une ménagère basée à Zibiao dans le département de Bangolo, lutte en ce moment contre la mort au Chu de Treichville où elle est internée. Alors que celle-ci préparait le repas, un sinistre s'est déclenché, la brûlant au 2 ème degré. C'était le mercredi 28 février.

L'imprudence toujours décriée a eu raison de cette pauvre dame, dont la survie relèverait d'un miracle. A la vérité, c'est le coeur meurtri que les populations ont assisté, impuissantes à l'incendie de la petite maison occupée par Kadidiatou Diallo et son mari. Malheureusement, la ménagère restée prisonnière des flammes a dû être sortie presque cuite mais encore vivante par de braves voisinages. Mais qu'est ce qui a provoqué ce brasier qui risque de coûter la vie à dame Kadidiatou ? En effet, selon notre correspondant qui a recueilli les faits, nous sommes le mercredi 28 février. Dans la journée, dame Kadidiatou Diallo entreprend de concocter un mets très préféré de son mari. Elle entre alors dans la cuisine. La chaleur est forte et elle transpire fortement surtout avec le fourneau allumé. Mais elle est déterminée à réussir son plat. Mais dame Kadidiatou Diallo ignore que son mari, vendeur de carburant, avait entreposé non loin de la cuisine, des bidons de ce liquide hautement inflammable, pouvant exploser à tout moment sous la forte chaleur. Et ce que l'on redoutait arriva. Mais alors qu'elle faisait la cuisine, une brasie vient à déclencher la flamme d'un des bidons qui explose aussitôt. Dès lors, la pièce se transforme en un brasier surtout avec le contact des autres bidons. La pauvre dame restée prisonnière se consume. Sa situation est désespérée. C'est alors que des voisins qui ont tenté de corconscrire les flammes en vain, se résolvent à braver le sinistre pour sauver la pauvre dame. Ils réussissent à l'extraire du feu mais dans un état presque méconnaissable. Dame Kadidiatou Diallo est brûlée au 2ème mais elle est encore en vie. Ce même jour, vu la gravité de son état, elle est transférée au centre des grands brûlés du Chu de Treichville. La vie de Kadidiatou Diallo est en danger et elle lutte contre la mort.
Osmose Kahiga (correspondant régional.)
Trois écoliers dont un en classe de terminale A2 dans des établissements à Abidjan, ont été arrêtés à bord d'un autobus d'une compagnie de transport, dans le département d' Aboisso, le mercredi 28 février aux environs de 16 heures. Il a été découvert dans les cartables ces individus, environs 29 kg de cannabis.

Ils étaient pourtant en tenue scolaire. Ce sont donc des élèves qui, très tôt le matin, ont pris le chemin de l'école, du moins c'est ce que pensent les parents. Ce sont Koffi Kouassi Aubin (20 ans), en classe de terminale A2 dans un collège d'Attécoubé et domicilié à Mossikro, Sawadogo Abdoul Wahab (19 ans) et Béné Bi Valéry (20 ans) tous deux en classe de 3 ème dans des établissements d'Attécoubé ( Abidjan). Mais sous la tenue kaki flatteuse, ces trois individus se livrent à d'autres activités honteuses et indignes. Ce sont de grands dealers. En tout cas de grands fournisseurs de ces substances nocives. Ils ne doivent pas être à leur premier coup d'essai. Car comment comprendre que ces individus bien sanglés dans la tenue scolaire et inscrits dans des établissements d'Abidjan puissent se retrouver à Assouba, vers les frontières ghanéennes, un endroit réputé pour être un circuit des drogues. Malheureusement, ce mercredi 28 février, les activités des jeunes "professionnels" ont pris un coup d'arrêt, grâce au flair des agents de la douane. " Mise à disposition par la Cellule de Transit d’Assouba de la Direction Régionale des Douanes d’Aboisso, de trois (03) individus, trafiquants de Drogues pour compétence.", tel est l'objet du message des responsables de la douane basés à Assouba dans le département d'Aboisso.
Ce mercredi 28 février, jour des faits, c'est suite à une information anonyme que la cellule de transit d'Assouba de la direction régionale des douanes d'Aboisso, intercepte un car aux environs de 16 heures 30. On procède à la fouille systématique du mini-bus, immatriculé 3608 LE 01, à bord duquel sont installés les trois élèves en tenue scolaire. Au cours de cette opération, les agents des douanes mettent la main sur quatre sacs (04) sacs appartenant aux trois individus. Bizarre ! La fouille desdits sacs permet de découvrir 29 blocs, environs 29 kg de cannabis. Plus rien à faire. Les trois suspects sur instructions de madame le substitut résident du procureur de la République près la section du tribunal d'Aboisso, sont mis à la disposition de l'Antenne Régionale (Dpsd d'Aboisso) pour continuation de l'enquête. Car à la vérité, les vrais caïds sont tapis derrière dans l'ombre et manoeuvrent pour faire acheminer leurs marchandises. Mais il n'empêche que la responsabilité de ces mauvais élèves est établie.
Cette prise importante sur des individus en tenue scolaire montre bien la face hideuse de plusieurs brebis galeuses dans le milieu scolaire. L'éducation ne semble plus préoccuper les élèves de plus en plus obnubilés par le gain facile. Ils abandonnent les bancs et les livres pour fréquenter les fumoirs. Ceux qui acceptent d'aller en classe se décrètent des congés anticipés ou organisent la tricherie massive aux examens de fin d'année. Il faut la repenser ou la repanser ( c'est selon), cette école ivoirienne.
Norbert Nkaka
L'opération de déguerpissement entreprise par le district autonome d'Abidjan le lundi 19 février dans la commune de Yopougon et singulièrement dans le sous quartier de Gesco, situé à l'autoroute du Nord a ému plus d'un ivoirien. Même la classe politique parmi laquelle plusieurs responsables de partis de l'opposition ont fait le déplacement sur les lieux. Mais ce qui attire davantage les regards des personnes profondément médusées par cette opération cavalière, c'est la destruction d'un établissement scolaire baptisé Cha Hélène, qui met du coup, près de 1000 élèves à la rue, en pleine année scolaire. Interrogé sur les motifs de cette destruction, les responsables du district autonome d'Abidjan avec à leur tête, le gouverneur Cissé Bacongo, les explications ont du mal à passer surtout lorsqu'on les confronte à celles avancées par le fondateur de l'établissement, Abé N'Cho. Pour tenter d'éclairer nos lanternes, le député maire de Tiassalé, l'honorable Assalé Tiémoko, à mené une enquête que nous vous délivrons intégralement.
Le District Autonome d'Abidjan, dirigé depuis le mois de décembre 2023 par le ministre gouverneur Cissé Bacongo, a lancé un vaste programme de deguerpissements de plusieurs quartiers jugés précaires ou à risques, en prévision de la future saison des pluies. S'il y a, dans cette opération, des zones dont le déguerpissement participe d'une action de salut public et de préservation de la vie humaine, le cas Gesco, soulève de graves interrogations quant à sa régularité au regard de la loi. Petit récit d'une enquête terrain... Le samedi 24 février 2024, devant l'émotion et les communiqués contradictoires, je me suis rendu au quartier Gesco de Yopougon, sur le site déguerpi où j'ai pu rencontrer et écouté de nombreuses victimes plongées dans un immense désarroi. Par la suite, j'ai échangé au téléphone avec le Gouverneur Bacongo, puis avec une autorité municipale de Yopougon, puis avec le Député Dia Houphouet de Yopougon. Poursuivant la recherche de la vérité, le lundi 26 février, je me suis rendu au Ministère de l'Education Nationale où j'ai été reçu par le directeur de Cabinet, en présence de l'Inspecteur général. Du ministère de l'Education nationale, je me suis rendu à la mairie de Koumassi où j'ai été reçu par le Ministre Gouverneur Cissé Bacongo qui y occupe un bureau provisoire en attendant la fin des travaux d'aménagement en cours au District Autonome. Enfin, j'ai échangé avec un responsable du ministère de la Construction, sur les raisons de la délivrance de titres de propriété privée, sur un site présumé appartenir à l'Etat ou un site à risques pour la vie de ses occupants. A la suite de toutes les rencontres et des échanges, des questions posées par mes soins aux uns et aux autres, je suis en mesure de dire aux Ivoiriens, ce qui suit. COMMUNICATION AU-DESSOUS DE LA RÉALITÉ LA VÉRITÉ N'EST BELLE QUE LORSQU'ELLE EST NUE... VOUS CASSEZ? ET MON ACD? AU MINISTÈRE DE L'EDUCATION... Pourquoi BONNES DISPOSITIONS D'ESPRIT.

Depuis le 20 fevrier, la communication du District d'Abidjan, a été pour le moins improbable, ce qui a alimenté des rumeurs et des fantasmes sur les reseaux sociaux avec des témoignages d'une complexité laborieuse balancés par de prétendus sachants. C'est d'abord le 1er vice-président qui, sur le plateau du journal de 20 heures, a déclaré que les personnes déguerpies à Gesco, y compris le fondateur de l'école Cha Hélène, étaient toutes installées sur le domaine public, qu'il leur avait été distribué des mises en demeure avant de passer aux casses, que l'école cassée n'était qu'une annexe d'une école principale, que le District avait pris toutes les dispositions nécessaires pour récaser les élèves jetés à la rue, avant de procéder aux casses. Par la suite, c'est le gouverneur en personne qui, se fondant sur les informations de ses services puis sur les déclarations du 1er vice-président, a précisé qu'il s'agissait d'une école annexe de trois classes. Enfin, le service de communication a pretendu que le Distric avait délivré des mises en demeure en 2018, en 2021 et le 25 janvier 2024, au fondateur de l'école et , poussant le dévouement à fond, a, courageusement partagé sur la page Facebook du District, la vidéo abracadabrantesque d'une jeune fille qui a affirmé des choses qui n'honorent pas le sérieux qu'on est en droit d'attendre du service de communication d'une telle institution.

Les personnes deguerpies n'étaient pas installées sur le domaine public. Si les services du District Autonome avaient contacté le ministère de la Construction et s'ils avaient pris le soin d'aller à la rencontre des victimes pour leur servir des mises en demeure dans les règles de l'art, comme cela a été pretendu, ils se seraient aperçus de cette réalité. Le site deguerpi est bien une partie du lotissement approuvé par Arrêté ministériel numéro 02855 du 30 juillet 2002, portant approbation "du Plan de Restructuration du Quartier Gesco", signé par le ministre de la Construction et de l'Urbanisme de l'époque, Assoa Adou. Ce lotissement, comprend 171 Îlots numérotés de 01 à 84 et de 86 à 172 et, la brigarde de gendarmerie de Gesco est installée sur ce site. N'ayant pas pris la précaution de faire les vérifications nécessaires, les services du District se sont installés dans des erreurs d'appréciations qui ont conduit à cette terrible situation. CONFUSION SCOLAIRE L'Ecole détruite n'est pas l'annexe d'une école principale ou école mère et cette école a été construite sur deux lots du lotissement "Gesco Restructuration" et dont l'un, le No 261 de l'îlot 35 d'une superficie de 560 M2, fait l'objet d'un dossier de demande d'ACD suivant le reçu No 2017012600047 de l'Ordre de Recettes des Droits Domaniaux délivré par le Service du Guichet Unique du Foncier et de l'Habitat du ministère de la Construction. Depuis 2017 et suivant enregistrement de ce lot au Cadastre, Abe Okpo Severin, le Fondateur de l'école détruite, paye l'impôt foncier sur cette parcelle. Cela est verifiable à partir de l'Attestation de Régularité de Situation Fiscale à lui délivrée par le Centre des Impôts de Yopougon 1 et 2 en date du 11 janvier 2021. Abe Okpo Séverin, le propriétaire de ces lots est le Fondateur de deux établissements scolaires. Le premier, appelé "Groupe scolaire Sainte Hélène", est un établissement d'enseignement technique et professionnel. Il a ouvert ses portes suivant la Décision ministérielle d'ouverture No 2011-1153 en date du 29 décembre 2011 sous la signature du ministre Albert Flindé. Cet établissement dépend du ministère de l'enseignement technique et de la formation professionnelle. Le deuxième, appelé "Groupe Scolaire Cha Hélène", est un établissement d'enseignement général. Il comprend une branche primaire de CP1 à CM2 et une branche secondaire de la 6ème à la Terminale. Le 1er cycle du secondaire a débuté ses activités suivant la Décision d'ouverture No 1392 du 3 juillet 2012. L'école primaire a ouvert ses portes suivant la Décision d'ouverture No 3257 du 18 juin 2018. Le 2nd cycle a ouvert ses portes suivant la Décision d'ouverture No 3895 du 21 juin 2019. Ces trois Décisions ministérielles d'ouverture ont été signées par Mme Kandia Camara, alors ministre de l'Education nationale et la décision d'homologation du second cycle pour l'affectation des élèves se seconde a été signée par la Ministre Mariatou Koné sous le No 3895 en date du 21 juin 2021. Il s'agit donc de deux établissements totalement differents, relevant de deux ministères différents. Il n'y a, par conséquent, aucune annexe. L'école détruite, riche de 1880 élèves dont 962 affectés de l’Etat est le Groupe Scolaire Cha Hélène et il s'agit bien d'une école d'enseignement général et une école d'enseignement général ne peut pas être l'annexe d'une école d'enseignement technique et professionnel. Le District Autonome n'avait donc pas la bonne information au sujet de cette école. Et cette grave méprise, à elle-seule, remet en cause, toutes les déclarations qui ont été faites par la suite, la main sur le cœur, par les services du District.

En affirmant que les personnes dont les maisons ont été violemment rasées, y compris l'école, étaient installées sur le domaine public, le District entendait leur dénier tous droits à posséder des titres de propriétés sur le site. En effet, on ne délivre pas de titres de propriété privée, sur le domaine public ou sur un site déclaré à risque. Interrogé par mes soins sur la question, un responsable du ministère de la Construction, sous anonymat, a précisé qu'il "ne s'agit point d'un domaine public ni d'un site à risque, en tout cas pas à ma connaissance. Cette zone de Gesco a fait l'objet d'un lotissement approuvé depuis 2002 et les titres de propriété privée detenus par des personnes là-bas sont réguliers. Il y a eu manifestement un problème de communication, les choses sont allées trop vite." A-t-il conclu. Les maisons de particuliers ont donc été détruites alors qu'ils detiennent pour certains, des "Arrêtés de Concession Définitive" qui sont censés les protéger contre toutes destructions sans dédommagement préalable, alors qu'aucun parmi eux, contrairement aux rumeurs distillées, n'a été ni informé du deguerpissement, ni dédommagé préalablement. Si les ACD ne protègent plus personne contre les atteintes à la propriété, où allons-nous? NOTIFIÉ DEPUIS 2018? Dans un communiqué, le service de communication du District a précisé que le Fondateur de l'école cassée avait reçu plusieurs mises en demeure, dont une en 2018, une autre en 2021 et une dernière le 25 janvier 2024. Les deux premières, si elles ont existé, ce que nie fermement le Fondateur, n'émanent pas du District, mais, finalement et selon le District, du ministère de l'Equipement et des Routes. Sauf qu'il n'a pas été retrouvé de décharges à ce sujet, portant la signature et les cachets de la direction de l'établissement. Quant à la dernière mise en demeure, celle que le District prétend avoir servi le 25 janvier 2024, elle ne porte aucune information de nature à identifier une réception effective de la direction de l'établissement. Pas de signature, pas de cachet.
Pourquoi le ministère de l'Education nationale a laissé détruire une école où se trouvent près de 1000 élèves affectés par l’Etat en pleine année scolaire? A cette interrogation, le Directeur de Cabinet a répondu que "sauf erreur de notre part, le ministère n'a pas reçu, une information annonçant la destruction de l'école, à la date du 25 janvier. Quant aux mises en demeure qui auraient été servies en 2018 et 2021, nous ne pouvons pas les confirmer car, nous ne sommes arrivés qu'en 2021. Autrement le Ministère n'aurait pas continué à y affecter des élèves. L'école ayant été cassée, nous attendons les rapports et simulations définitifs de nos services sur le terrain aux fins de prendre des dispositions urgentes pour sauver l'année scolaire de ses enfants", a-t-il déclaré. Le gouverneur du District, le ministre Cissé Bacongo, en présence de son 1er vice-président et des responsables du District, m'a accordé un échange de plus d'une heure de temps. Il est apparu au cours de cet échange que des erreurs ont été commises, notamment dans la collecte des informations sur le site. Selon les informations données au gouverneur par ses services, le site serait un domaine public, non loti, non approuvé, personne n'y détientrait un titre de propriété, le Fondateur de l'école ne detiendrait qu'une attestation villageoise, l'école ne serait qu'une annexe de trois classes et son autorisation d'ouverture serait sujette à caution. J'ai donc remis au Gouverneur toute la documentation officielle qui contredit toutes ces informations. Les autorisations ministerielles signées par les ministres Albert Flindé, Kandia Camara, l'arrêté d'approbation du lotissement et une copie des ACD délivrés par le ministère de la Construction sur ledit lotissement. Le Gouverneur a fait des copies des documents, les a analysés attentivement et, a déclaré : "Il y a, à l'évidence un arrêté d'approbation et des ACD et nous n'avons pas la qualité pour déclarer ces documents, faux. Il y a une jurisprudence du Conseil d'Etat qui dispose que même l'annulation de l'arrêté d'approbation d'un lotissement n'emporte pas annulation des ACD délivrés sur la base de cet arrêté d'approbation. Ma volonté est d'offrir à la ville d'Abidjan, notamment en ces entrées, un paysage reluisant. Au-delà, prendre des dispositions pour sauver des vies avant la saison des pluies qui arrive, en sortant les populations des quartiers insalubres et dangereux. C'est un défi que nous devons absolument relever, Il faut que je réussisse cette mission. Pour Gesco, de bonne foi, nous allons regarder de près, le dossier." Fin des rumeurs.
Dans la soirée de ce lundi 26 février, des discussions ont été ouvertes entre le District et le Fondateur de l'école détruite, en vue de trouver des solutions urgentes, notamment pour les élèves et le personnel. Il faut encourager le District dans cette voie et à prendre en compte les autres victimes en possession de documents de propriété définitive. De son côté, la Mairie de Yopougon procède au recensement des victimes en vue de proposer des solutions. Il faut espérer que les deux entités travaillent en synergie pour aboutir à des réparations au bénéfice des victimes en possession des documents de propriété délivrés par l'Etat de Côte d'Ivoire. Ce mardi 27 février, une rencontre entre la Primature et le District se tiendra sur le sujet des déguerpissements. D'autres solutions pourraient être envisagées. Les opérations de déguerpissement, au vue des drames qui pourraient survenir encore pendant la saison des pluies, semblent necessaires voire impérieuses. Entre 2002 et 2023, plus de 200 personnes ont perdu la vie dans les quartiers précaires pendant les saisons de pluie. L'Etat de Côte d'Ivoire, sauf à accepter d'être accusé d'irresponsabilité et de l'infraction de "non assistance à personnes en danger", ne peut pas continuer à fermer les yeux sur cette situation. Mais ces opérations doivent se dérouler dans le respect des procédures et de la dignité des personnes impactées.
Assalé Tiémoko, journaliste, député de la nation. ( Le chapô est de la rédaction)
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- Capital social : 5000 euros
- Numéro RCS de l'éditeur : Evry B 902 443 183
- Nom du directeur de publication : M. AKA AKA GEORGES
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