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Seconde Une

La résistance aux antimicrobiens (RAM) est aujourd’hui considérée comme une menace sanitaire mondiale comparable aux grandes pandémies. Selon l’Organisation mondiale de la santé, elle est déjà responsable de 700 000 décès par an et pourrait entraîner plus de 10 millions de morts d’ici 2050 si rien n’est fait. En Côte d’Ivoire, comme dans de nombreux pays en développement, l’utilisation abusive des antibiotiques dans les élevages contribue à aggraver cette crise silencieuse.


Résistance antimicrobienne : des pratiques responsables pour protéger l’avenir de l’élevage en Côte d’Ivoire




La résistance aux antimicrobiens (RAM) est aujourd’hui considérée comme une menace sanitaire mondiale comparable aux grandes pandémies. Selon l’Organisation mondiale de la santé, elle est déjà responsable de 700 000 décès par an et pourrait entraîner plus de 10 millions de morts d’ici 2050 si rien n’est fait. En Côte d’Ivoire, comme dans de nombreux pays en développement, l’utilisation abusive des antibiotiques dans les élevages contribue à aggraver cette crise silencieuse.
 
Lors des Journées scientifiques des étudiants vétérinaires ivoiriens du Sénégal, le Dr Tolla Laeticia, sous-directrice de la pharmacie et des médicaments vétérinaires à la Direction des services vétérinaires, a rappelé l’ampleur de ce fléau et présenté les bonnes pratiques à adopter pour freiner la progression de la RAM.

Résistance antimicrobienne : des pratiques responsables pour protéger l’avenir de l’élevage en Côte d’Ivoire
L’élevage au cœur du problème
 
Dans nos exploitations, les antibiotiques sont souvent utilisés à mauvais escient : en prévention systématique, comme stimulants de croissance, ou sans prescription vétérinaire. Or, près de 70 % des antibiotiques produits dans le monde sont destinés aux animaux d’élevage, souvent pour des usages non thérapeutiques. Ces pratiques favorisent l’apparition de bactéries résistantes qui menacent non seulement la santé animale, mais aussi la santé humaine via la chaîne alimentaire.
Les conséquences sont lourdes : pertes économiques pour les éleveurs, baisse de productivité, maladies animales plus difficiles à soigner, et risques alimentaires accrus pour les consommateurs.

Des règles strictes désormais en vigueur

Face à la gravité de la situation, la Côte d’Ivoire a renforcé son arsenal juridique. Le décret n°2025-43 du 15 janvier 2025 relatif à la pharmacie vétérinaire interdit strictement l’usage préventif des antibiotiques dans les élevages. Désormais, leur utilisation est encadrée et ne peut se faire que sous prescription vétérinaire. Des sanctions pénales sont prévues en cas d’infraction.

En parallèle, la Direction des services vétérinaires, avec l’appui de l’UEMOA et de partenaires tels que l’Institut Pasteur, met en place des mécanismes de contrôle rigoureux des importations et de la distribution des médicaments vétérinaires, afin d’éliminer les circuits parallèles et les produits falsifiés.

Résistance antimicrobienne : des pratiques responsables pour protéger l’avenir de l’élevage en Côte d’Ivoire
Les bonnes pratiques à adopter
 
Pour protéger l’avenir de l’élevage ivoirien et la santé publique, le Dr Tola recommande :
  • Consulter systématiquement un vétérinaire avant d’administrer un traitement.
  • Respecter les prescriptions et les doses indiquées, sans improvisation.
  • Ne pas utiliser d’antibiotiques comme stimulateurs de croissance.
  • Renforcer la biosécurité dans les fermes (hygiène, vaccination, isolement des animaux malades).
  • Privilégier la prévention sanitaire non médicamenteuse, pour réduire le recours excessif aux antibiotiques.
 
La lutte contre la RAM ne repose pas seulement sur les autorités ou les vétérinaires, mais aussi sur chaque éleveur. En adoptant des pratiques responsables, ils protègent leurs animaux, leurs revenus et surtout la santé des générations futures.
Comme l’a souligné le Dr Tola, « chaque mauvais usage d’antibiotique rapproche un peu plus l’humanité d’un monde où les infections banales redeviendront mortelles ». Le temps d’agir, c’est maintenant.


Edithe Valerie Nguekam
 


Mardi 30 Septembre 2025 | Commentaires (0)

​Paris, le 27 septembre 2023 – Sous le haut patronage du Dr Eugène Aka Aoulé, président du Conseil économique, social, environnemental et culturel, la plateforme Côte d’Ivoire Vision, a réuni à Paris un parterre de personnalités politiques et de la diaspora ivoirienne. Aux côtés des ministres Adom, Zoro Bi Ballo Épiphane, Amadou Coulibaly, et du représentant Kaba Nialé les débats se sont centrés autour du thème : « Acquis, défis et perspectives de la gouvernance du Président Alassane Ouattara et le concept de l’Ivoirien nouveau ».


Rencontre Côte d’Ivoire Vision à Paris : gouvernance, acquis et perspectives au cœur des échanges
Rencontre Côte d’Ivoire Vision à Paris : gouvernance, acquis et perspectives au cœur des échanges

 


L’objectif affiché de Côte d'Ivoire Vision, présidée par SEM Aly Touré, Représentant Permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations de Produits de Base, était de dresser un état des lieux de la gouvernance en Côte d’Ivoire depuis 2011, d’en analyser les avancées, mais aussi d’identifier les défis restant à relever.
Les organisateurs ont également souhaité promouvoir la notion d’« Ivoirien nouveau », un concept visant à encourager l’intégrité, la responsabilité citoyenne et le civisme comme leviers de développement.
 
Plusieurs intervenants issus du monde académique ont insisté sur les critères permettant d’évaluer un État de droit : légalité, respect de la hiérarchie des normes, séparation des pouvoirs, indépendance de la justice et protection des droits fondamentaux. Selon eux, la Côte d’Ivoire a connu depuis 2011 une « progression notable » dans ces domaines, notamment avec l’adoption de la Constitution de 2016, perçue comme une étape importante dans la consolidation de la Troisième République.
 
Les représentants du gouvernement, notamment le ministre de la Communication Amadou Coulibaly, ont présenté une série de données illustrant les progrès réalisés :
  • doublement du nombre de lycées et collèges depuis 2011 ;
  • amélioration du taux d’accès à l’électricité et à l’eau potable, en particulier dans le Nord du pays ;
  • couverture sanitaire élargie avec la multiplication des centres de santé de proximité ;
  • augmentation du ratio policiers/habitants, désormais plus proche des standards internationaux.
Sur le plan économique, il a été souligné que la dette publique, jugée soutenable, a permis de financer la transformation industrielle du cacao et de l’anacarde, avec un taux de transformation en nette hausse.
 
Les intervenants ont également reconnu l’existence de défis, notamment en matière d’accès équitable à l’eau potable, de lutte contre la corruption et d’amélioration de l’image du pays en termes de gouvernance. Les responsables gouvernementaux ont insisté sur la distinction entre « perception » et « réalité », expliquant que les efforts de transparence, notamment par des arrestations et poursuites, contribuent paradoxalement à donner l’impression d’une corruption plus répandue.
 
Le concept de « l’Ivoirien nouveau » a été présenté comme le prolongement nécessaire des réformes institutionnelles et économiques. L’idée est de promouvoir une culture de discipline, de travail et de patriotisme, sans laquelle, selon les organisateurs, les acquis en matière de gouvernance et de développement risqueraient d’être fragilisés.
 
Les échanges avec la diaspora ont permis de poser des questions sur la régulation des réseaux sociaux, la liberté d’expression, la gestion de la dette et les conditions d’organisation des prochaines élections. Si certains participants ont salué les réalisations présentées, d’autres ont exprimé des inquiétudes liées aux tensions politiques pré-électorales et à la perception de crispations autour des libertés publiques.
 
Clôturée par des remerciements officiels et un appel à la cohésion nationale, la rencontre a été présentée par les organisateurs comme une étape de dialogue et de sensibilisation. Elle a surtout permis de mettre en lumière deux axes principaux : le bilan socio-économique du gouvernement Ouattara, tel que défendu par ses représentants, et l’ambition de transformer les comportements citoyens par le projet de l’« Ivoirien nouveau ». Toutefois, au-delà du ton institutionnel et des chiffres avancés, la diversité des interventions a également révélé les attentes et les interrogations persistantes d’une partie de la diaspora sur la gouvernance et la démocratie en Côte d’Ivoire.
 
Junior Gnapié

Rencontre Côte d’Ivoire Vision à Paris : gouvernance, acquis et perspectives au cœur des échanges
Rencontre Côte d’Ivoire Vision à Paris : gouvernance, acquis et perspectives au cœur des échanges

Abidjan, le 23 septembre 2025 — Le président du Front Populaire Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, a annoncé aujourd’hui avoir déposé une plainte contre X auprès du procureur de la République, après l’invalidation de sa candidature à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 par le Conseil constitutionnel. Lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti, il a dénoncé une « falsification » du dossier de parrainages qu’il affirme avoir déposé auprès de la Commission électorale indépendante (CEI) et demandé la suspension immédiate du processus électoral jusqu’à ce que la justice établisse la vérité.


Côte d’Ivoire — Pascal Affi N’Guessan porte plainte contre X devant le procureur et demande la suspension du processus électoral
Côte d’Ivoire — Pascal Affi N’Guessan porte plainte contre X devant le procureur et demande la suspension du processus électoral



 
Le Conseil constitutionnel, dans sa décision rendue le 8 septembre, a jugé la candidature d’Affi irrecevable pour « défauts de parrainage », indiquant que le seuil de parrainages valides requis n’avait pas été atteint. Affi conteste vigoureusement les chiffres avancés par l’Institution et affirme avoir déposé plus de 44 000 parrains — au-delà du seuil légal — dénonçant un écart important entre ce qu’il dit avoir remis et ce qui a été analysé par le Conseil.
 
Analyse : quelles voies s’ouvrent à Affi N’Guessan ?
La plainte devant le procureur (voie pénale) et les recours éventuels devant les juridictions électorales ou administratives offrent plusieurs trajectoires possibles. Voici un état des options, des mécanismes et des issues probables.
1) Voie pénale : enquête pour falsification / atteinte aux documents officiels
  • Ce que cela vise : si Affi apporte des éléments montrant qu’un ou plusieurs documents officiels (listes de parrains, procès-verbaux, fichiers informatiques) ont été falsifiés, le procureur peut ouvrir une enquête pénale (recherches, auditions, saisies informatiques, confrontations). Une instruction pourrait être confiée à un juge d’instruction en cas d’indices sérieux.
  • Effet possible : une constatation de falsification par la justice obligerait théoriquement la réouverture du dossier, la rectification des décisions administratives prises sur la base des documents litigieux, voire des poursuites contre les responsables.
  • Limites pratiques : la procédure pénale peut être lente et les résultats peuvent ne pas intervenir avant la date du scrutin. La coopération de la CEI, du greffe et du Conseil constitutionnel pour l’accès aux pièces est déterminante.
2) Voie contentieuse / électorale (recours en annulation ou réexamen)
  • Recours devant le Conseil constitutionnel ou juridictions compétentes : théoriquement, les candidats disposent de voies de recours prévues par la loi électorale pour contester le contrôle des parrainages. En pratique ici, le Conseil constitutionnel est lui-même l’autorité ayant statué, ce qui complique la situation — mais si des éléments nouveaux et matériels (expertise technique, certificats de dépôt, copie tamponnée remise à la CEI) sont produits, il est possible de demander un réexamen ou de saisir d’autres juridictions selon les voies prévues par la loi.
  • Mesures conservatoires : Affi a demandé la suspension du processus électoral le temps que la justice se prononce. Un juge des référés (si la voie existe en l’espèce) pourrait, en théorie, ordonner des mesures conservatoires si un préjudice manifestement irrémédiable est établi. Mais suspendre une élection est juridiquement et politiquement très lourd — rares sont les juridictions prêtes à le faire sans preuve probante et urgence.
3) Voie politique / mobilisation et pressions internes et internationales
  • Mobilisation de l’opinion et de la société civile : Affi peut transformer sa plainte en levier politique pour mobiliser l’opinion, demander des audits indépendants (ONG, syndicats, observateurs internationaux) et obtenir des soutiens nationaux. Plusieurs recalés précédemment ont usé de la rue, des communiqués et des relais médiatiques pour peser.
  • Recours aux organisations sous-régionales et internationales : saisie d’instances comme la CEDEAO, l’ONU ou des missions d’observation pour dénoncer un manque de transparence — ces instances peuvent exercer une pression diplomatique, mais n’annulent pas directement des décisions internes.
 

Côte d’Ivoire — Pascal Affi N’Guessan porte plainte contre X devant le procureur et demande la suspension du processus électoral
Côte d’Ivoire — Pascal Affi N’Guessan porte plainte contre X devant le procureur et demande la suspension du processus électoral
Précédents comparables en Afrique
Plusieurs pays africains ont connu des cas où des candidatures ont été invalidées ou des candidats exclus au motif d’impératifs légaux (parrainages, condamnations, nationalité), entraînant réactions judiciaires et politiques.
Sénégal (Ousmane Sonko, Aïda Mbodj — 2024)
  • Cas Sonko (2024) : l’exclusion de Sonko de la liste des candidats en 2024, motivée par des condamnations pénales et des questions de résidence/peines, a provoqué une vive contestation et des vagues de protestations. Des recours judiciaires ont été engagés, parfois avec des retournements (certaines décisions ont été contestées au plan judiciaire). L’affaire a montré que l’exclusion d’un leader populaire peut dégénérer en crise politique si la contestation se diffuse.
  • Cas Aïda Mbodj (2024) : recalée pour insuffisance ou duplications de parrainages, elle a dénoncé un contrôle biaisé des dossiers — situation analogue à celle dénoncée aujourd’hui par Affi. Ces précédents sénégalais illustrent deux enseignements : (1) la technique des parrainages est devenue un filtre contesté et (2) la contestation juridique peut s’accompagner d’une forte mobilisation politique.

​Enseignements pratiques
  • Preuves matérielles nécessaires : dans tous ces dossiers, l’issue favorable au candidat dépend fortement de la capacité à produire des preuves irréfutables (copies déposées, récépissés, tampons, enregistrements informatiques horodatés).
  • Risque de polarisation : l’invalidation de candidatures populaires tend à augmenter la polarisation et, parfois, à déclencher des tensions publiques. Les autorités judiciaires et administratives se trouvent alors au centre d’un débat sur la légitimité du processus.
 
Scénarios probables et recommandations
  1. Scénario juridique favorable (moins probable sans preuves fortes) : la plainte débouche sur une enquête qui établit des irrégularités matérielles ; le Conseil constitutionnel ou une juridiction accepte de réexaminer certains parrainages. Résultat : Affi est réintégré.
  2. Scénario d’enquête sans effet avant le scrutin (probable) : enquête ouverte, mais décisions et mises en cause tardent ; l’élection se tient. L’action reste politiquement utile (mise en lumière, création d’un dossier pour postérité et pressions internationales).
  3. Scénario de blocage/polarisation (risque élevé) : absence de réponse judiciaire rapide, montée des manifestations et tensions politiques ; possible intervention d’observateurs internationaux ou d’acteurs régionaux appelant au dialogue.
  4. Scénario juridique défavorable : plainte classée sans suite pour insuffisance de preuves ; Affi perd la voie légale mais peut continuer la bataille politique (coalition, recours aux observateurs, campagnes de sensibilisation).
 
La plainte déposée aujourd’hui par Pascal Affi N’Guessan ouvre une procédure pouvant, si elle est étayée par des preuves solides, remettre en cause la décision d’invalidation de sa candidature. Toutefois, les délais judiciaires, la nature des preuves disponibles et le contexte politique détermineront l’efficacité réelle de cette démarche avant la date du scrutin. À défaut d’un résultat rapide, l’action judiciaire servira surtout à constituer un dossier politique et juridique durable — utile pour les recours ultérieurs et pour mobiliser l’opinion sur la transparence du processus électoral en Côte d’Ivoire.
 
​Par Ange Pascal, correspondant

Le vendredi 19 septembre, une vingtaine de journalistes scientifiques du réseau MSD (Média pour la Science et le Développement) ont effectué une visite immersive au Centre d’Expertise Régional de Médecine Aéronautique et Aéroportuaire (CERMA), situé à l’aéroport international d’Abidjan. Une demi-journée consacrée à la découverte de cette structure hospitalière de pointe, encore méconnue du grand public, mais qui constitue une référence en médecine aéronautique et aéroportuaire dans la sous-région.


photo de famille  ( journalistes et Directeur du CERMA M. Hermann Ollo au Centre)
photo de famille ( journalistes et Directeur du CERMA M. Hermann Ollo au Centre)




Un centre stratégique et unique en Afrique de l’Ouest

Créé en 1997 par l’État de Côte d’Ivoire et placé sous la tutelle de la SODEXAM, le CERMA répond à un besoin crucial : assurer la santé du personnel aéronautique, du personnel au sol, mais aussi des riverains, en réduisant les coûts et les délais liés aux soins et expertises médicales. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui le seul pays de la sous-région à disposer d’un tel centre, contribuant ainsi à la sécurité aérienne nationale et régionale.

Le centre compte 24 agents permanents, dont trois médecins agréés en médecine aéronautique, ainsi qu’une vingtaine de spécialistes vacataires. Il est structuré en deux départements : un Département de médecine aéroportuaire (DMA) : chargé des soins de santé primaires et des consultations spécialisées (cardiologie, ophtalmologie, ORL, radiologie, pédiatrie, kinésithérapie, etc.), ouverts aux personnels de la plateforme et aux populations environnantes. Un Département d’expertise médicale du personnel aéronautique (DEMPA) : spécialisé dans l’aptitude médicale du personnel navigant et au sol, conformément aux normes de l’OACI et agréé par l’ANAC.

Au-delà de sa vocation médicale, le CERMA participe directement à la sécurité aérienne nationale et régionale. Comme l’a rappelé Dr Kouadio Alain Joël, expert en médecine aéronautique :
« Avant qu’un pilote ne prenne les commandes, nous devons nous assurer de son aptitude. La sécurité des passagers commence par la santé du personnel navigant

Immersion des journalistes scientifiques ivoiriens au cœur du CERMA : à la découverte d’un centre médical unique en Afrique de l’Ouest
Un plateau technique moderne
 
Le CERMA dispose d’un plateau technique évolué comprenant : audiométrie, ECG, radiologie, échographie, laboratoire certifié, service d’ophtalmologie, cardiologie, kinésithérapie, et bientôt un service d’observation fonctionnant H24. Un nouvel équipement d’électroencéphalogramme de dernière génération viendra renforcer ce dispositif. Les coûts des examens se situent à mi-chemin entre le secteur public et privé, rendant les soins plus

Dr Ouerega Joseph, généraliste, expert en médecine aéronautique et chef du Département de médecine aéroportuaire, a rappelé que le centre travaille en étroite collaboration avec l’INHP pour la veille sanitaire. Pour la médecine ambulatoire, il fait souvent appel à une entreprise d’urgence de proximité, le SAMU étant géographiquement plus éloigné.

Immersion des journalistes scientifiques ivoiriens au cœur du CERMA : à la découverte d’un centre médical unique en Afrique de l’Ouest
Une vision de développement et de rayonnement régional

Le directeur du centre, M. Hermann Ollo, a souligné que l’objectif est de faire du CERMA un véritable pôle d’excellence :
« La sécurité des passagers commence par la santé du personnel navigant. Nous invitons la presse à devenir les ambassadeurs du CERMA afin de mieux faire connaître la médecine aéronautique en Côte d’Ivoire. »
De fait, le CERMA ambitionne de renforcer sa notoriété au sein de l’espace UEMOA et d’élargir ses partenariats internationaux.

Immersion des journalistes scientifiques ivoiriens au cœur du CERMA : à la découverte d’un centre médical unique en Afrique de l’Ouest
La SODEXAM, garante de la sécurité aérienne
 
Pour rappel, la Société d’Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique (SODEXAM) est une société d’État créée par le décret n°97-228 du 16 avril 1997, suite à la dissolution de l’ANAM. Avec un capital social d’un milliard de FCFA, elle est responsable de la gestion, de l’exploitation et du développement des aéroports, de la météorologie et des activités aéronautiques en Côte d’Ivoire.

Le personnel de la SODEXAM exerce en horaire normal et en horaire continu H24, avec service de quart, pour garantir la permanence de fonctionnement et la sécurité sur l’ensemble des aéroports du pays : Abidjan, Adiaké, Bouaké, Bondoukou, Daloa, Dimokro, Gagnoa, Korhogo, Man, Odienné, San Pedro, Sassandra, Tabou, Yamoussoukro.

Immersion des journalistes scientifiques ivoiriens au cœur du CERMA : à la découverte d’un centre médical unique en Afrique de l’Ouest
Journalistes en mission d’information
Pour le réseau MSD, cette immersion visait à mieux faire connaître ce centre stratégique auprès de l’opinion publique. Kone Bintou Pékélé chargée de communication de la SODEXAM, a insisté :

« Il s’agit de donner aux journalistes scientifiques toutes les informations nécessaires afin qu’ils deviennent de véritables relais pour vulgariser la médecine aéronautique et aéroportuaire, encore peu connue en Côte d’Ivoire. »

De son côté, Le directeur du CERMA Monsieur Hermann Ollo a salué la présence de la presse scientifique :

« C’est une première de recevoir autant de journalistes. Vous êtes désormais nos ambassadeurs pour mieux faire connaître le CERMA et son rôle vital dans la prise en charge  des soins du personnel naviguant et des populations alentours de l’aéroport »

Une visite qui a permis aux journalistes scientifiques ivoiriens de mieux comprendre le rôle essentiel du CERMA dans la sécurité aérienne et la santé publique. Elle a également mis en lumière les défis à relever, notamment la formation spécialisée en médecine aéronautique encore insuffisante en Côte d’Ivoire.
Un défi que le réseau MSD s’engage à relayer afin de mieux informer l’opinion et valoriser cette institution stratégique pour le pays et la sous-région.

Edithe Valerie Nguekam



Tags : AIT CERMA MSD SODEXAM
Mardi 23 Septembre 2025 | Commentaires (0)

En prélude à la Journée mondiale du cœur célébrée chaque 29 septembre, la Fondation Cœur Citoyen a organisé, le samedi 20 septembre 2025, la 11ᵉ édition de la Journée mondiale du cœur à son siège de Yopougon.
Placée sous le thème « Utiliser le cœur pour agir », cette rencontre a réuni cardiologues, endocrinologues, néphrologues, nutritionnistes, neurologues, gériatres, généralistes et épidémiologistes, tous mobilisés pour un objectif commun : freiner la progression des maladies cardiovasculaires et métaboliques en Côte d’Ivoire.


photo de famille des éminents professeurs en cardiologie de l'ICA
photo de famille des éminents professeurs en cardiologie de l'ICA


 
Au total, 17 communications scientifiques ont été présentées, abordant des thématiques aussi diverses que le coût du traitement de l’hypertension artérielle, les particularités électrocardiographiques chez les patients diabétiques, l’infarctus cérébral d’origine cardio-embolique, le lien entre santé bucco-dentaire et santé cardiovasculaire, l’apnée du sommeil ou encore l’intérêt de la réadaptation cardiaque en Afrique.
Hypertension artérielle : un ennemi silencieux

Le Pr Diabi Fatoumata, cardiologue et chef de service de consultation externe à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan, a rappelé l’ampleur de l’hypertension artérielle dans le pays :
« L’hypertension artérielle est un facteur de risque cardiovasculaire majeur, responsable de complications graves : cérébrales, cardiaques, rénales ou encore oculaires. Elle touche particulièrement les sujets jeunes et actifs, autour de 50 ans, ce qui la rend encore plus préoccupante. »
La spécialiste a insisté sur les mesures simples mais efficaces telles que  réduire la consommation de sel, de sucre et de graisses, pratiquer une activité physique régulière (« 30 minutes de marche par jour suffisent »), améliorer l’hygiène de vie (sommeil suffisant, gestion du stress).

Selon elle, l’hypertension artérielle reste très répandue, avec une prévalence hospitalière de 60 à 70 % et une prévalence populationnelle avoisinant les 20 %.

Le poids économique des maladies cardiovasculaires

Le Dr Camara Zeinabou de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan a présenté une étude édifiante : le coût moyen annuel de traitement de l’hypertension artérielle est aujourd’hui estimé à 500 000 FCFA par patient, soit une charge lourde pour les familles. Cette donnée met en évidence la nécessité d’une meilleure prise en charge sociale et d’une politique nationale plus inclusive.

Fondation Cœur Citoyen : 11ᵉ édition de la Journée mondiale du cœur, un plaidoyer pour la santé cardiovasculaire
Fondation Cœur Citoyen : 11ᵉ édition de la Journée mondiale du cœur, un plaidoyer pour la santé cardiovasculaire
Une plateforme pluridisciplinaire et inclusive

Pour Mlle Coulibaly Caroline, secrétaire générale de la Fondation Cœur Citoyen : « Notre mission est triple : sensibiliser, prévenir et dépister les maladies métaboliques. Mais nous agissons aussi sur le plan social, en accompagnant les malades défavorisés dans leur traitement, et sur le plan scientifique, en formant les médecins et en facilitant la recherche. »
Elle a souligné que la fondation a déjà permis d’accompagner plus de 500 patients à travers son centre médical partenaire. L’organisation entend également pérenniser ses activités en offrant aux professionnels un espace d’échanges et de renforcement de compétences.

Un bilan positif et des perspectives
Depuis son lancement, la Journée mondiale du cœur initiée par la Fondation est passée de 20 participants à plus de 100 aujourd’hui, avec une forte mobilisation des spécialistes. Un livre de résumés des communications scientifiques sera bientôt disponible pour mettre ce savoir à disposition des médecins, chercheurs et étudiants.

Les organisateurs ambitionnent désormais de renforcer les partenariats publics et privés et de faire de la lutte contre les maladies cardiovasculaires une véritable cause nationale.

La Fondation Cœur Citoyen s’impose comme un acteur incontournable dans la prévention et la prise en charge des maladies cardiovasculaires en Côte d’Ivoire. Par ses actions de sensibilisation, dépistage, formation et accompagnement social, elle redonne de l’espoir face à des pathologies qui restent la première cause de mortalité mondiale.
EVN

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26/02/2023 08:53

Pierre Palmade a été victime d’un AVC

Pierre Palmade a été victime d’un AVC à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) ce samedi, selon nos informations. Le pronostic vital de l’humoriste n’est pas engagé. Il a été transféré à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. Le comédien est assigné à résidence, avec port d’un bracelet électronique, dans un service d’addictologie de l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif depuis sa mise en examen pour « homicide et blessures involontaires ».
19/01/2023 01:29

Ange Kessi a fait ses adieux à l’armée Ivoirienne

Le Commissaire du Gouvernement Ange Kessi a fait ses adieux à l’armée Ivoirienne ce jour, mercredi 18 janvier 2023, prenant ainsi sa retraite après plusieurs années de bons et loyaux services à la nation.
06/01/2023 22:08

Mali/ Assimi Goita accorde la grâce présidentielle aux 49 soldats ivoiriens détenus depuis juillet 2022



Télé4all - La Télé pour tous
Paris : Conférence de presse de lancement de la CONIF 2024
Publié par Junior Gnapié le 13/06/2024 à 10:08

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