Drame à l'autoroute du Nord/ Un car percute un camion et prend feu/ Des morts et des blessés graves.
Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi | 22/06/2025 | 291 vues
« La Ram compromet notre capacité à traiter les infections courantes, augmente le coût du traitement, perturbe les progrès que nous avons accomplis dans la lutte contre les maladies et pose ainsi un problème grave pour nos communauté, nos systèmes de santé et nos économies » A déclaré la représentante de l’OMS en Côte d’Ivoire le Dr Fatim Tall.
Le fardeau de la Ram est alarmant partout dans le monde. Le thème de cette année « Prévenir ensemble la résistance aux antimicrobiens » un thème inclusif qui a nécessité une alliance quadripartite OMS, FAO, OMSA, et le PNUD dans une approche inclusive qui appelle à une urgence coordonnée pour éradiquer cette menace qui risque engendrée plus de 10 millions de décès d’ici 2050.
En 2019, les infections aux antimicrobiens ont entrainé 1.27 millions de décès dans le monde, surpassant ainsi le nombre de décès causés par le VIH/ sida et le paludisme combiné. Les pays d’Afrique subsaharienne ont enregistré le plus grand nombre de décès liés aux antimicrobiens avec un ratio de 99 décès pour 1000 habitants. Des chiffres qui viennent confirmer une fois de plus que cette résistance est à ce jour, une cause majeure de mortalité
« Après les quatre dernières éditions , le GTTRAM avec l’appui de ses partenaires techniques a une fois de plus voulu marquer son engagement en organisant la 5ème édition nationale du bon usage du médicament, les activités porteront essentiellement sur la sensibilisation des acteurs selon l’approche « une seule santé dans le secteur animal à Korhogo et à Adzopé, dans le secteur de la médecine humaine, les professionnels de la santé et les journalistes ainsi que la formation de la société civile à la thématique de la résistance aux antimicrobiens» A précisé le Pr. Antoinette Fayé Ketté Représentante de la Directrice de l’institut Pasteur de Côte d’Ivoire empêchée.
« Les partenaires techniques et financiers, dont la FAO demeurent engagés au côté du gouvernement ivoirien pour adresser chacun de ces défis. Nous restons convaincus que la maitrise de la RAM permettra de rehausser à la fois le niveau de santé des populations et de productions des secteurs agricoles y compris les ressources animales et halieutiques afin de renforcer la sécurité alimentaire et les moyens thérapeutiques d’interventions des services de santé lors d’éclosion de foyers de maladies affectant les plantes, les animaux ou l’homme. »
« Nous avons tous un rôle à jouer pour ralentir la propagation de la résistance aux antimicrobiens. J’aimerais encourager les professionnels de la santé à poser les bons diagnostics, donner des conseils utiles, prescrire les médicaments appropriés, aux éleveurs et aux utilisateurs à utiliser seulement les médicaments prescrits, à respecter les doses prescrites, à éviter les médicaments contrefaits, à éviter l’automédication, et surtout à appliquer le respect des bonnes pratiques de biosécurité dans les élevages. Ces en respectant toutes ces mesures d’hygiènes et bonnes pratiques que nous pouvons stopper la résistance aux antimicrobiens et parvenir à un monde plus sain pour tous »