C'est par le décret n°2022-683 du 6 septembre 2022 portant création, organisation et fonctionnement du cadre institutionnel de suivi du plan national de développement 2021-2025, que le comité a vu le jour. Ce cadre institutionnel de suivi du plan national de développement 2021-2025, il faut le rappeler, est un outil de coordination et de supervision de la mise en œuvre du Pnd sur la période indiquée. Il a pour rôles essentiels de: guider l'État et les partenaires techniques et financiers dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de développement contenues dans le Pnd 2021-2025, instaurer un cadre de dialogue entre l'État et l'ensemble des parties prenantes autour de la mise en œuvre du Pnd 2021-2025, favoriser un plaidoyer pour la mobilisation des ressources nécessaires au financement du développement, assurer l'alignement des programmes d'investissement, du budget de l'État et des plans de travail gouvernemental avec les actions contenues dans les matrices d'actions prioritaires du Pnd 2021-2025, orienter et assurer le suivi de l'efficacité de l'aide publique au développement et assurer la cohérence entre les actions entreprises et celles initialement planifiées. Au plan organique, le cadre institutionnel de suivi du Pnd 2021-2025 comprend: le conseil présidentiel d'orientation, le comité de pilotage, le comité technique, le secrétariat technique de suivi, les comités de district et les groupes de travail sectoriels. Conformément aux articles 18 et 19, les comités de district regroupent l'ensemble des acteurs au niveau déconcentré et décentralisé intervenant dans la mise en œuvre et le suivi du Pnd. Ils ont pour mission d'élaborer le catalogue des programmes et de projets de leurs régions, de vérifier leur mise en œuvre et les indicateurs de résultats , de délibérer, d'émettre des avis et recommandations, d'élaborer des plans de travail régionaux et de rédiger des rapports de mise en œuvre. Ils sont présidé par les ministres-gouverneurs de district et composés des préfets de région, des directeurs régionaux chargés du plan et du développement ainsi que des directeurs régionaux sectoriels, des organisations de la société civile, des autorités religieuses et coutumières, des opérateurs du monde rural, des associations féminines et de jeunesses, pour ne citer que ceux-là. Au cours de cette cérémonie d'installation, le directeur de la programmation des investissements publics au ministère du plan et du développement, Sultan Touré, a, dans un exposé très limpide, situé le rôle de ce comité de suivi. " Il s'agit de s'assurer de la mise en œuvre des différentes actions du plan de développement et du suivi. Nous voulons à travers ce document, permettre aux populations de s'approprier les grandes articulations du développement, de créer un cadre fédérateur d'échanges et de s'assurer d'une meilleure synergie d'actions et un meilleur impact. Nous voulons une organisation souple et fonctionnelle des tenants du développement local", a t il clarifié avant d'inviter tous les membres de ce comité à jouer pleinement leur partition c'est à dire vérifier ce qui sera fait sur le terrain, travailler dans la transparence afin de garantir le succès de ce comité de suivi.