Ce sont en effet 34 conseillers sur 44 qui ont répondu présents à cette première session ordinaire. Parmi les grandes absences non justifiées, l'on note celles des maires Gnangni Daniel de Grand Lahou, N'Cho Acho Albert d'Agboville et Assalé Tiémoko Antoine de Tiassalé. Les maires d'Adzopé (malade) et d'Azaguié, le ministre Mamadou Coulibaly étant excusés. C'est le maire hôte Yédé Niagne Claude qui ouvre le bal en situant l'opportunité de la mise en place de cette haute institutions qu'est le district autonome, car il vient renforcer la difficile mission des responsables des collectivités. " Je remercie le président de la république Alassane Ouattara pour cette vision noble qui rapproche davantage le développement à nos populations", a signifié le maire de Dabou avant de souhaiter une excellente mission à l'équipe dirigée par le ministre Vincent Lohouess Essoh, par ailleurs, le doyen des cadres du Léboutou. Dans son adresse aux populations, le ministre gouverneur a présenté le district des Lagunes et décliné les grandes missions de cette institution. De fait ce district d'une superficie de 2880 km2 pour une population estimée à 2 millions 100 mille habitants, comprend 3 régions, 11 départements, 46 sous préfectures, 16 communes et 328 villages. Il est essentiellement peuplé des Adjoukrou, Alladjan, Ahizi, Akouri, Avikam, Abbé, Attié, Agni et Abidji sans oublier est allochtones et les allogènes. Aussi faut il noter qu'au delà du potentiel humain le district des Lagunes regorge d'immenses ressources naturelles tant au plan culturel que touristique. Les richesses agricoles et halieutiques sont foisonnantes. Ce sont donc autant de richesses qu'il faut valoriser et renforcer afin de garantir le développement qui passe par la création d'emplois et d'un cadre de vie décent. " L'objectif du district est d'apporter le développement à toutes les aires géographiques du pays. Nous devons garantir la bonne exécution des programmes de développement pour le bien être des populations", a situé le ministre gouverneur Vincent Lohouess Essoh avant d'ajouter. " Ma politique est basée sur une gestion participative et inclusive. Mettons nous au travail car il donne la santé. Allons à la pêche aux projets afin de faire de notre district, un secteur envié", a t il exhorté les conseillers. Mais déjà, 9 projets effleurent son plan directeur. Entre autres, la vulgarisation du vivrier, l'installation de 300 jeunes pour l'élevage de poisson en cage flottante dans le village de Tiaha (Dabou), l'encadrement pour la production et la commercialisation de l'attiéké, l'installation des éleveurs de volailles à Pakobo (Tiassalé), Azaguié et à Bonn (Dabou), pour ne citer que ceux-ci. Le ministre gouverneur n'a pas manqué de rappeler les activités qui ont meublé l'année 2021-2022, notamment le séminaire sur la paix, l'unité et le développement initié les 11 et 12 septembre 2021 à Dabou, la pose de la première pierre d'un centre de production d'aliments de volailles dans le département de Tahabo sans oublier les séminaires et autres participations aux grandes rencontres internationales à Abidjan. Toutefois le ministre gouverneur déplore le manque d'équipements et l'insuffisance de personnels dont souffre son institution. Pour terminer, le ministre gouverneur Vincent Lohouess Essoh a annoncé une journée d'hommage et de reconnaissance au président de la république Alassane Ouattara au mois de décembre.

Norbert Nkaka

La tension est palpable ce samedi toute la journée. Aucun woro woro communément appelé "bleu bleu" n'était visible sur les voies. Pas de gbaka assurant Yopougon-Adjamé. Même les taxis compteurs sont interdits d'assurer leur mission. Comme dirait l'un des transporteurs," la commune est bouclée. Les policiers ont trop foutaise", nous lance un "balanceur" non loin d'une station sur l'axe Yopougon- Dabou. Partout où nous sommes passés, notamment au Toit rouge, Yopougon- Sable et Siporex, aucun véhicule assurant les liaisons communales n'est visiblement. Les voies étaient bloquées vers le marché. Les forces de l'ordre déployées ont dû user des lacrymogènes pour tenter de les disperser. Un mécanicien que nous avons interrogé nous a signifié que ce mouvement d'humeur est consécutif à la mort par balle d'un conducteur de taxi. Qui est la victime ? Quel policier a tué le conducteur ? Quel est le mobile ? Nous y reviendrons. Norbert Nkaka

La 3e assemblée générale ordinaire (AGO) de l’association LES AMAZONES DE GAGNOA s’est tenue ce dimanche 23 octobre 2022, à Noisy-le-Sec, en banlieue parisienne.
Entre autres points examinés, il y avait la revue du programme d’activité et l’annonce faite par la présidente de cette association Brigitte KUYO.
« Le permis de conduire des amazones de Gagnoa. Gratuitement, pendant trois mois, je donne des cours de codes aux amazones de Gagnoa », a-t-elle annoncé. Ces cours sont sensés commencer à partir du début du mois de novembre.

La présidente de cette association communautaire est enseignante de conduite automobile et de la sécurité routière.

A cette AGO, ce sont plus de 6000 euros de tontines reparties en différentes cagnottes qui ont été distribuées sous forme de loterie gagnante aux membres.
Rendez-vous est donc pris pour le mois de novembre 2022.

FJA est une association de type 1901, donc à but non lucratif, créé à l'initiative de quelques journalistes africains avec pour objet de promouvoir la Renaissance africaine par l’éducation et l’échange interculturel.

La présidente de cette association Madame Chérile Owêléo, après avoir présenté les membres de son bureau, a décliné la mission de celle-ci qui est d’aider à la reconstruction d'une nouvelle identité africaine, plus affirmée et mieux assumée.
« Si l'Afrique veut véritablement compter dans le concert des nations, non pas comme simple choriste mais leader vocal, elle doit nécessairement s'appuyer sur l'héritage de ses ancêtres » a-t-elle affirmé.

Pour elle, les africains « gagnerons en effet, à désapprendre du narratif tronqué de l’histoire de l’Afrique et à réapprendre notre Véritable histoire pour nous et pour les générations futures ».
C’est pourquoi les journalistes producteurs de l’information, devront « redoubler de rigueur pour fournir un travail professionnel, crédible et fournir des contenus pertinents pour nos populations ».

Avant de conclure, elle a interpellé ses collègues journalistes africains sur leur responsabilité dans la diffusion de l’information, qui demeure somme toute un moyen d’éduquer.
« Le savoir est une arme puissante et il commence selon moi, par le savoir s’informer. Sachons donc bien informer les nôtres pour qu’ils soient mieux armés.
En tant que détenteur de la plume, nous avons forcément une responsabilité dans le monde actuel et celui de demain. Nous pouvons changer les choses ! À minima, celles qui ne nous conviennent plus.
Se former, transmettre, éduquer est un impératif pour tout africain responsable d'aujourd'hui. Chacun doit apporter sa pierre à l'édifice, et dans cette dynamique, l'inaction ne peut plus être une option ! »

Cette rencontre a vu la présence de plusieurs grandes figures de la presse africaine en France comme Francis Laloukpo, ancien de Africa n°1 (devenu aujourd’hui Africa Radio) et du cinéaste Sidiki Bakaba.

Junior Gnapié

C'est une autre crise qui va secouer l'école ivoirienne. De fait, les fondateurs des établissements et centres de formation privés mécontents sont formels. " Les fondateurs marqueront leur incapacité à assumer la fourniture et l'éducation dans leurs établissements à compter du lundi 7 novembre 2022 si les préoccupations majeures ne sont pas satisfaites", brandissent ils. En clair, si l'Etat ne verse pas les frais d'écolage au titre de l'année scolaire 2021 -2022 avant la date indiquée, ce sont tous les élèves affectés des établissements privés qui se verront refuser l'accès à leurs établissements respectifs. Mais qu'est ce qui pousse les fondateurs affiliés à la Feneplaci à hausser le ton aussi fermement ? Trois résolutions sanctionnent l'AGE du 25 octobre. La première est relative à l'insuffisance des budgets 2021-2022 alloués aux frais d'écolage des élèves affectés de l'État dans les établissements privés d'enseignement et de formation et à l'objet des prélèvements injustifiés sur les montants alloués aux élèves privés par l'État. La deuxième est relative au paiement des frais d'écolage dû par l'État au titre de l'année scolaire 2021-2022 et à la restitution immédiate des montants indûment prélevés aux établissements privés. La dernière est relative à la revalorisation des frais d'écolage des affectés de l'État dont les tarifs sont vieux de 30 ans. En tout cas les fondateurs sont très remontés et s'insurgent contre la non reconnaissance des efforts consentis par les fondateurs pour respecter leur part du contrat avec l'État ivoirien. Aussi déplorent ils le fait que chaque année, ils doivent faire des mains et des pieds pour que l'État leur reverse leurs dûs. Car comment comprendre que l'État ne puisse pas leur verser le moindre centime durant toute l'année scolaire 2021 -2022.

Norbert Nkaka