Un phénomène qu'on croit banal et anondin, commence à prendre des proportions des plus inquiétantes. Il s'agit des cercueils vides, blancs et sans aucune trace à l'entrée des villages. La première découverte s'est faite à Dabou, précisément dans les villages de Bouboury et Bonn. En effet, le 23 octobre 2024, les populations de ces localités ont été choquées lorsqu'elles ont découvert, à l'entrée de leur village un cercueil immaculé, vide. Qui en sont les auteurs ? Pourquoi ce comportement ? Pourquoi le choix de ces villages ? C'est tout le mystère. Mais aussitôt après ces découvertes qui ont suscité l'émoi et provoqué de nombreux commentaires, les populations de ces deux villages distants de 8 et 12 km de Dabou, ont organisé des rituels et autres prières pour conjurer le mauvais sort. Aussi ont elles mis sur pied, un Comité de veille pour prévenir un éventuel acte traumatisant. Malheureusement, ces découvertes aussi énigmatiques n'ont aucunement attiré l'attention des autorités militaires et administratives locales. On en est là.

Mais voilà que 4 mois après le phénomène resurgit à Fengolo, dans la commune de Duékoué. Selon le confrère Koaci.com, une découverte tout aussi mystérieuse a été faite à Fengolo. "Depuis le 2 février, les habitants de Fengolo vivent dans la stupeur. Un cercueil blanc, immaculé, vide et sans aucune inscription, a été découvert, posé comme un défi au bon sens et à la raison", écrit Jean Crésus qui indique que cette découverte n'est pas sans conséquence. " Dans les rues, les spéculations vont bon train. Certains y voient un mauvais présage ", ajoute t il.

Il convient de le dire, cela commence à en faire trop. Car ce phénomène survient à quelques mois seulement des élections présidentielles. Aussi une telle découverte ne manque pas de choquer la morale et d'attirer toutes sortes de supputations. Certains mêmes avancent que ces cercueils ne pourraient contenir autres choses que des armes que des individus malveillants pourraient convoyer. Ainsi, une fois les corridors franchis, ces objets de guerre pourraient être transvasés ou simplement servis à leurs destinataires. D'autres croient fermement à cette version pour la simple coïncidence qu'ils établissent pour le choix de ces localités, notamment Dabou et Fengolo. De fait, lors des précédentes crises post électorales de 2011 et 2020, ces deux localités ont payé un très lourd tribut. Plusieurs dizaines de morts y ont été déplorés. Le traumatisme de ces graves crises reste encore gravé dans les consciences collectives de ces populations. C'est pourquoi dès à présent, les autorités compétentes doivent agir au plus vite pour mettre le grappin sur cette bande de malfaiteurs.

Norbert Nkaka

Depuis le lundi 3 février, Guillaume Tonga Gbato n'est plus le directeur de publication du quotidien proche du front populaire ivoirien (Fpi) d'Affi N'Guessan Pascal. Il vient d'être débarqué à la direction de ce journal." C'est le lundi sous le coup de 16 heures que la nouvelle de son débarquement lui a été signifiée", nous indique un proche collaborateur de l'ex directeur général. Mais qu'est ce qu'on reproche à ce journaliste chevronné, doublé d'une dose de fidélité à ce quotidien qu'il a servi avec dévouement et loyauté ? Selon des bruits proches du parti d'Affi N'Guessan, des problèmes à relent politique seraient à la base de ce limogeage qui pue l'ingratitude. Mais comme on le dit, en politique, il y à des lignes rouge qu'il ne faut guère franchir. On se rappelle en effet que ces six derniers mois, le président Affi N'Guessan a pris ses distances avec le régime Rhdp pour se rapprocher de son ex mentor Laurent Gbagbo, président du Ppa-ci. Guillaume Gbato l'a t il suivi dans ce "come back" ? Toujours est il que la réaction de cet homme de média ne s'est pas fait attendre. En effet sur sa page Facebook, Guillaume Gbato a d'abord exprimé sa surprise suite à ce coup de soulier, avant de souhaiter bon vent à Guillaume Liby, son successeur. " Je viens d'être informé, cet après-midi de la nomination d'un nouveau Directeur General à la tête de la Refondation S.A, la société éditrice du journal Notre Voie, en la personne de M. Guillaume Liby. J'adresse mes chaleureuses félicitations au nouveau Directeur General. Je remercie le Conseil d'administration pour l'honneur qu'il m'a fait en juillet 2023 en me nommant dans les fonctions de Directeur General de notre entreprise. Au moment où je quitte mes fonctions, mes pensées vont à mes collegues qui ont été une vraie équipe au service de notre vision. Je remercie tous nos partenaires qui nous ont accompagnés ces deux dernieres années. Je pense enfin à ma famille dont le soutien m'a été précieux. A vous tous, je dis merci pour vos prières. Allons seulement! ", peut on lire. Peut-être que les jours à venir, les langues vont délier pour nous donner les réels motif de ce débarquement inopiné de ce journaliste de renom à la tête du quotidien Notre Voie.

Osmose Kahiga

La veillée d'hommage s'est tenue le vendredi 24 janvier au complexe sportif de Bouna devant une pléiade d'invités composés du premier magistrat de la commune, des autorités préfectorales, administratives, des collègues gendarmes, d'amis et connaissances. Des témoignages émouvants sur l'illustre disparu ont été dits. Des participants à la veillée ont exprimé leur solidarité à la famille éplorée. Des dons en nature et en espèce ont été également remis à la veuve et ses deux orphelins. Le premier magistrat de la commune de Bouna a salué la mémoire d'un soldat dévoué et respectueux de la discipline. "Oui! Il était très devoué", a-t-il témoigné avant d'appeler ses concitoyens à une reconnaissance constante envers les FDS qui risquent parfois leur vie pour protéger et sécuriser les populations et le territoire national. Pour rappel, le MDL Kouassi Dadié était membre de l'escadron de gendarmerie de Bouna, ses supérieurs retiennent de lui un soldat exemplaire et discipliné qui a réalisé plusieurs missions de sécurisation, démontrant ainsi sa dévotion pour la défense de la patrie comme l'exige la devise de la gendarmerie : "Pro patria-Pro lege".

Norbert Nkaka

Tomatekro, à l'origine, était un campement appartenant à un cultivateur de tomate venu de Bonoua. Un peu plus tard plusieurs autres cultivateurs de ce maraîcher le rejoignent. Progressivement, le campement grandit mais garde son toponyme de Tomatekro ( site où l'on cultive la tomate).

Aujourd'hui, le développement fulgurant en raison de sa position géographique, Tomatekro qui bénéficie déjà d'un château d'eau et d'une école primaire, mérite son érection en village afin de bénéficier des commodités afférentes. Ainsi par arrêté n° 0049/MIS/ du 12/08/2024 portant érection de 60 localités en village, Tomatekro a reçu des mains du sous préfet de Jacqueville, Bakayoko Saguidi, représentant le préfet, son document. Pour accompagner cet acte fort, les populations ont aussitôt installé le nouveau chef. Il s'agit de Amian Atcho Albert.

Plusieurs autorités, des personnalités politiques notamment le maire de Grand Bassam, Jean Louis Moulot et le sénateur Bombro Lézou Francis, les autorités administratives et coutumières dont des chefs Atché, Alladjan et Abouré, n'ont pas voulu se faire conter ce grand événement qui marque les liens séculaires d'unité et de fraternité entre les peuples Alladjan et Abouré. Prenant d'ailleurs la parole, le maire de Jacqueville, Joachim Beugré, a dévoilé un pan de l'histoire du peuplement du littoral et le cas particulier de la symbiose et de l'osmose entre ces deux peuples. " Nous avons des liens très forts avec le peuple Abouré. C'est pour cette raison que les habitants d'Abréby ont cru bon d'installer le premier occupant Abouré à Tomatekro sur leurs terres. Nous sommes fiers que l'un de ses fils en la personne de Amian Atcho Albert( Abouré par le père et Alladjan par la mère) en soit le chef", a reconnu le journaliste-maire. Il a aussi salué l'intrépidité du nouveau chef qui a dû faire front face aux nombreuses convoitises et autres "prédateurs" fonciers pour garder intacts, les biens légués par son père. " Tu es un vrai garçon, un vrai chef qui sait protéger un trésor. Malgré les menaces et autres intimidations, tu n'as pas cédé un mètre carré de ces terres qu'on t'a confiées. Nous pouvons vraiment compter sur toi pour protéger ces terres du peuple Alladjan ", a traduit Joachim Beugré.

L'honorable député Abel Botchi, représentant le parrain le ministre d'État Patrick Achi, n'a pas tari d'éloges pour le peuple Alladjan, dont l'attachement à l'ex premier ministre achève de symboliser la solidarité et la fraternité. " Le peuple Alladjan est resté fidèle à Patrick Achi dans les moments fastes et néfastes. C'est celà la vraie fraternité", a manifesté l'honorable Abel Botchi à l'endroit des 17 chefs Alladjan présents avant d'appeler le chef à l'écoute et à la cohésion. "C'est maintenant que le combat commence. Renforce toi dans la culture, le socle sur lequel tu dois bâtir l'unité, la paix et l cohésion, facteur de développement.

Après la parade, ce fut le rituel proprement dit au cours duquel le nouveau chef Amian Atcho Albert a reçu le caolin, l'huile, le charbon sur la nuque, le collier et la coiffe, tous porteurs de protection, de souveraineté et d'engagement. Puis il est installé sur la chaise. " Nous te confions ce village. Tu as lutté pour maintenir ces terres. Tu dois en jouir de ses fruits. Ne crains rien car tu as notre protection", lui a signifié le président du collectif des chefs de terre Alladjan. Plusieurs dons ont été faits. Des artistes de renom ont apporté une note de gaieté au public venu nombreux.

Le dimanche 2 février, au temple de l'église Harriste du village, quelques 500 fidèles ont prié le Seigneur afin de protéger le chef Amian Atcho Albert et de bénir toutes les activités de développement de Tomatekro. "Je confie ma mission à Dieu. Qu'il donne la sagesse et la vigueur de conduire mon peuple au bonheur", a formulé le nouveau chef Amian Atcho Albert, marié et père de 5 enfants.

Norbert Nkaka

Le monde de l'éducation nationale et de l'alphabétisation est frappé par un deuil. Une institutrice exerçant dans la sous préfecture d'Andé dans le département de Bongouanou, a été retrouvée morte. Elle porte une grossesse de 7 mois. En effet, ce jour-là, les populations ne voyaient pas l'institutrice,Dogo Marie Laure Danielle sortir de sa maison. Alors que c'est jour ouvrable. L'inquiétude envahit l'entourage et singulièrement ses collègues. Ceux-ci entreprennent de casser la porte de sa maisonon. Quelle ne fut la stupeur et la surprise ! La jeune maîtresse est morte depuis des heures dans son lit. De quoi est elle morte si brutalement ? Mystère ! Nos sources ne précisent rien à ce propos. Toujours selon nos informations, cette jeune femme ne présentait apparemment aucun signe de malaise avant son décès. " Le mardi, elle s'est rendue à l'école et a dispensé correctement son cours. Le mercredi étant jour de repos , elle est restée à la maison. On ne sait vraiment pas ce qui s'est véritablement passé dans la nuit du mercredi" , a témoigné un habitant de Andé joint au téléphone . Toutefois les autorités administratives et securitaires informées du drame se sont rendues sur les lieux pour constater de visu les faits. Pour l'instant, les raisons de sa mort restent inconnues mais des investigations sont en cours pour déceler les causes réelles de ce drame qui affecte la famille éducative ainsi que les populations de Bongouanou. En attendant le jour de ses obsèques, l'heure est au recueillement chez ses collègues.

Osmose Kahiga ( Correspondant régional)