Pour une distance d'environs 160 kilomètres, les usagers doivent affronter des nids-de-poule béants, des ponts défectueux, des tronçons totalement impraticables en cette période de fortes pluies. Pis, depuis des lustres, cette route ne bénéficie d'aucun entretien conséquents. Selon certains conducteurs, pour un trajet prévu pour durer 2 heures, il faut plus de 6 heures pour le réaliser, avec des risques de pannes fréquentes ou même d’accidents. "C’est une souffrance permanente. Quand il pleut, nous sommes bloqués pendant des heures. Parfois, nous sommes obligés de dormir dans les véhicules, surtout les transporteurs", témoigne Kouamé Albert, conducteur de minicar reliant les deux villes.

La dégradation de cet axe n’impacte pas seulement la mobilité des personnes. Les agriculteurs, qui constituent la majorité de la population active de cette zone, peinent à écouler leurs produits agricoles vers les marchés. Le cacao, l’hévéa, l’huile de palme ou encore les produits vivriers sont souvent perdus, faute de moyens de transport adéquats. Malgré les multiples cris d’alarme lancés par les riverains, les transporteurs et les élus locaux, aucune action concrète n’a encore été engagée pour réhabiliter cette route cruciale pour l’économie locale. L’État a annoncé plusieurs projets de réhabilitation, mais leur mise en œuvre tarde. Les populations de Gagnoa, de Sassandra et des localités environnantes espèrent une réaction rapide des autorités. Car au-delà de l'inconfort, c’est toute une région qui est progressivement isolée, au détriment du développement économique et social.

Madouce Boniking ( correspondante)

L'autoroute a encore fait des victimes, ce dimanche 22 juin, au moment même où les militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( Rhdp) célèbrent dans la plus grande ferveur, le deuxième Congrès de leur parti au stade olympique Alassane Ouattara d'Ebimpé. Un accident d'une rare violence et au bilan tout aussi tragique s'est produit au Pk 55, non loin du village de M'Brago. On parle d'au moins 2 morts et de 49 blessés. Selon le confrère de l'Aip qui donne l'information, ce drame implique un car de transport en commun et un camion remorque aux environs de 8 heures. Toujours selon le confrère,les les sapeurs-pompiers sont sur place pour circoncrire les dégâts. Toutefois l'Aip ne donne aucune précision sur la compagnie du car encore moins les numéros matricules des véhicules impliqués dans ce drame. Mais selon des commentaires sur les réseaux sociaux, cet accident serait lié à la cérémonie du Rhdp. Il s'agirait des militants du parti présidentiel en partance pour le meeting d'Ebimpé. Malheureusement, leur voyage s'est arrêté au Pk 55, suite à cette collision. Mais d'où viennent ces militants ? Le car roulait il en direction de la capitale Abidjanaise? Ce sont autant d'interrogations en attendant les résultats de l'enquête diligentée par les éléments de la maréchaussée déployés à cet effet.

Norbert Nkaka ( Source : Aip)

Qui a oté la vie au fondateur d'établissement secondaire, Mainkeu Jonas, 63 ans ? Et pourquoi ? Telles sont les interrogations qui taraudent les esprits des habitants de Bogouiné dans la sous préfecture de Man. Ces populations fondent leur hypothèse sur le fait que le défunt portait des signes évidents d' agressions physiques. Aussi les circonstances de son décès laissent elles croire à un crime planifié par des personnes très proches du fondateur. En effet, selon des témoignages rapportés par le site man-info.net, le mardi 10 juin, Mainkeu Jonas se serait rendu dans son établissement en compagnie de son fils M. Z. E. et d'un certain K. B. Le fondateur sexagénaire devait repondre à un rendez-vous avec des acheteurs (?). Un peu plus tard, M. Z. E aurait pris congé sur instructions de son père, laissant KB sur les lieux. Mais dans la soirée, KB aurait également appelé MKZ pour lui signifier qu'il est lui aussi rentré à la maison, précisant que Mainkeu Jonas a regagné la ville de Man. KB soutient même avoir accompagné le fondateur Mainkeu Jonas à un endroit où il a pris place à bord d'un minicar pour la ville de Man. Mais tout cela semble être cousu dans un tissu de mensonge. Car à la vérité, quelque chose de pas très clair s'est tramé autour du fondateur. Tant les propos de MZE et KB sont discordants. Ces incongruités achèvent de susciter des inquiétudes car le fondateur n'est ni à Man encore moins à Bogouiné.

Des recherches sont entreprises au sein de l'établissement. Et ce qu'ils craignaient se produisit. En effet, le corps sans vie de Mainkeu Jonas et en état de putréfaction très avancé gisait dans la cour. Toute chose qui porte à croire que le fondateur est mort ce même mardi 10 juin. Et pourtant, KB soutient l'avoir accompagné ce jour-là en bordure de route pour emprunter un minicar pour Man. Du coup, le MZE, le fils du défunt ainsi que son comparse KB sont suspectés. Les gendarmes de Logoualé alertés mettent le grapin sur les 2 individus. Mais pour mieux approfondir l'enquête, le procureur instruit qu'une autopsie soit faite. Entre temps, les populations de Boguiné sont sous le choc. Le fils s'est il véritablement rendu complice de l'assassinat de son père ? KB est il le vrai bourreau de Mainkeu Jonas, le fondateur? Quelles sont les motivations de l'assassinat ? Les prochains jours nous situeront.

Norbert N'Kaka ( Source :man-info.net)

Selon un membre de la famille qui relate les faits tragiques, ce jeudi 12 juin, c'est sous un soleil radieux que le village se réveille après une légère pluie tombée au petit matin. En tout cas rien ne présageait un malheur qui pouvait plonger les populations dans la consternation. Car contrairement aux autres jours où les pluies tombaient drues, ce jeudi 12 juin est particulièrement ensoleillé malgré quelques foyers de nuages isolés dans le ciel. Un temps propice aux travaux champêtres comme de ménage. Yoh Koré Marius, éducateur dans un collège à Buyo, en vacances dans son village à Zakroguhé, village situé dans la sous préfecture de Tapéguia, peut profiter de ce temps radieux pour donner un coup d'accélérateur aux travaux de construction de sa maison, bloqués depuis un moment, en raison des intempéries. Pour ce faire, il fait appel au maître d'ouvrages qui n'hésite pas à se présenter. Le maçon devrait faire les travaux de crépissage. Tout se passe bien jusque-là et rien n'indiquait que la mort rodait là.

Mais pendant l'exécution de l'ouvrage, le jeune éducateur constate qu'un tas de bambous accrochés au mur non loin des fils de courant qui jouxtent le bâtiment, empêchant au maçon d'accomplir efficacement son travail. L'éducateur s'exerce alors à donner un coup de main en essayant de dégager ces bambous encombrants. Malheur ! L'homme est aussitôt projeté par une décharge électrique qui lui sera fatale. Les bambous mouillés en contact avec les fils électriques ne lui laissent aucune chance. Yoh Koré Marius estt électrocuté. Il est 13 heures. C'est la stupeur totale car la nouvelle fait le tour du village. Les pleurs fusent de partout. Encore agonisant, des secours croyant pouvoir le sauver font vite de le conduire à l'hôpital. Car sait on jamais! Malheureusement, dans le centre sanitaire, son décès est constaté. La gendarmerie informée se déporte aussitôt pour le constat d'usage avant d'ouvrir une enquête. Comment comprendre cette mort brutale du jeune éducateur venu justement au village pour achever sa maison familiale ? Malheureusement il part à jamais sans pouvoir habiter cette maison pour laquelle il a englouti sa petite économie. Simple accident ou mystère ? C'est ce qui alimente les nombreux commentaires.

Norbert Nkaka

L’incident s’est produit aux alentours de 9 heures au marché central de Bouna. Selon les témoignages recueillis sur place, M. I., un homme présenté comme souffrant de troubles mentaux par plusieurs sources locales, a violemment agressé une jeune fille à l’aide d’un couteau. La victime, prise par surprise, n’a pu éviter les coups portés par l’agresseur, qui a ensuite rapidement pris la fuite. Des témoins choqués par la brutalité de l’acte ont immédiatement donné l’alerte, tandis qu’un groupe de jeunes s’est lancé à la poursuite de l’homme. La traque s’est poursuivie à travers les ruelles du quartier Coulibalisso, non loin du marché. C’est dans la cour de la mosquée du quartier que M. I. a trouvé refuge. Pensant qu’il avait escaladé la clôture pour fuir de l’autre côté, ses poursuivants ont ratissé les environs sans succès. Ce n’est que plusieurs heures plus tard qu’un jeune habitant du quartier a signalé qu’une personne aurait chuté dans le puits de la mosquée. L’alerte a immédiatement mobilisé les forces de sécurité et les secours.

Une équipe de la police nationale, accompagnée d’éléments de l’Office national de la protection civile (ONPC) et de volontaires de la Croix-Rouge locale, s’est rendue sur les lieux. Après avoir sécurisé la zone, les secouristes ont procédé à l’extraction du corps du puits. L’homme retrouvé sans vie a été formellement identifié par ses parents comme étant M. I., l’auteur de l’agression survenue plus tôt dans la matinée. Son corps a été transporté à la morgue de l’hôpital général de Bouna pour les procédures médico-légales. La jeune fille poignardée a quant à elle été rapidement prise en charge par les services de santé. Elle a été évacuée vers l’hôpital général de Bouna où elle reçoit des soins. Son état de santé n’a pas encore été officiellement communiqué. Face à ce drame, les autorités locales ont ouvert une enquête afin de mieux comprendre les circonstances de l’agression ainsi que les motivations de l’auteur. La thèse d’un déséquilibre mental est évoquée, mais les investigations devront le confirmer. Ce fait divers tragique a profondément choqué les habitants de Bouna, qui restent bouleversés par la violence de l’acte et la fin tragique de son auteur.

Norbert Nkaka ( Info : DMT à Bouna)