"Mercredi noir pour les travailleurs de la Tour E située dans la cité administrative du Plateau. Un incendie s’est déclaré vers 10 heures au deuxième sous-sol", rapporte le site linfoexpress.com.
En effet à cette heure de la journée où le centre des Affaires à Abidjan grouillait de monde, l'imposant immeuble d'environs 25 étages et abritant plusieurs services, consumait. Il faut le dire, le sous sol s'était transformé pour la circonstance en un véritable brasier qui aurait pu piéger les occupants si les soldats du feu n'arrivaient pas à temps.
Fort heureusement, ils sont très vite parvenus à bout des flammes.

Mais qu'est ce qui a provoqué ce sinistre qui a bien failli endeuiller la Côte d'Ivoire?
Toujours selon le confrère qui livre l'information, "le sinistre aurait débuté lorsqu’une employée, dont le véhicule personnel était en réparation, est venue travailler au volant d’une voiture de prêt mise à sa disposition par son mécanicien. Le feu se serait déclenché sur ce véhicule avant de se propager", indique le confrère avec beaucoup de réserve.
Selon ces mêmes sources, plusieurs véhicules auraient été piégés par les flammes dans cet immeuble. Alertés, les sapeurs-pompiers militaires ont rapidement déployé d’importants moyens pour maîtriser le feu. Les dégâts matériels sont très importants. Heureusement, aucune perte en vie humaine n'a été déplorée ni aucun blessé, fût il léger n'a été signalé au moment où nous mettons sous pressé.
"Les opérations étaient toujours en cours en fin de matinée pour venir à bout des flammes et sécuriser la zone", conclut le confrère.

Norbert Nkaka (source : linfoexpress.com)

La situation est très confuse à Ono et le périmètre, singulièrement dans le village de N'Gokro. Des heurts qui ont éclaté entre les habitants de ce village et des allogènes vivant à Ono et aux alentours, selon des sources, ont déjà enregistré des morts et des blessés. Des habitations sont soient saccagées soient incendiées par des populations en furie dans les deux camps. Mais comment cette folie meurtrière s'est elle emparée de cette cité paisible où allogènes et autochtones vivent en bonne intelligence depuis plusieurs décennies ?

Selon des informations recueillies auprès d'un habitant de Ono, c'est que dans la nuit du 2 au 3 juillet, deux individus, originaires du village de N'Gokro, village situé à quelques 5 km de Ono pénètrent dans une habitation d'un allogène à Ono pour un cambriolage. Au cri des occupants "Ô voleur ! Ô voleur ! ", les deux larcins pris de panique, tentent de profiter de l'obscurité pour mettre le voile. Dans cet exercice périlleux, l'un d'eux moins agile se fait choper. Désormais, il est fait " otage" par les occupants. Le lendemain, le cambrioleur fuyard imnforme les populations de N'Gokro de ce que son comparse est "injustement enlevé" par des allogènes. Un mensonge aux effets tragiques. Furieux, des jeunes se rendent en masse à Ono pour exiger que les ravisseurs libèrent leur frère. Sur ces entrefaits, la situation dégénère et se transforme très rapidement en une bagarre rangée. Plusieurs blessés sont déplorés. La communauté allogène qui a subi de lourds préjudices, avale mal la pilule. Elle applique la loi du Talion " Oeil pour oeil, dent pour dent ".

Ainsi le vendredi 4 juillet, une horde de jeunes allogènes munis de gourdins, de machettes et autres objets contondants, effectuent une descente punitive à N'Gokro. Sur les lieux, plusieurs habitations sont saccagées et incendiées. Selon notre informateur, c'était une véritable course poursuite au cours de laquelle des blessés sont enregistrés. Pour les riverains, c'est la ligne rouge que les allogènes ne devaient pas franchir. La réplique de N'Gokro est sanglante et même tragique. Armés de machettes, de haches, de couteaux et de gourdins, ils assiègent plusieurs habitations des allogènes à Ono pour y semer drame et désolation. Selon notre source, l'escalade ferait déjà deux personnes tuées ainsi que de nombreux blessés dans les rangs des allogènes. La terreur est telle que des populations de Ono restent terrées chez elles. Du coup, aucune activité n'est possible dans la localité de Ono, donnant l'impression d'un village en guerre.

Informées de cette escalade meurtrière, les forces de sécurité se seraient aussitôt sur les lieux pour calmer les ardeurs. Le préfet de la région du Sud-Comoé, Légré Koukougnon a, quant à lui, appelé les communautés belligérantes au calme et à la retenue. Un calme prévaut actuellement à Ono, mais le feu couve encore sous les cendres d'autant que le jeune habitant de N'Gokro appréhendé serait toujours aux mains des ravisseurs. Que lui est il arrivé ? Nul ne sait. À quelques mois seulement des élections présidentielles et vu les vives tensions entre le régime et l'opposition, une telle escalade meurtrière est à vite éviter. Espérons que chaque camp essaiera de mettre de l'eau dans son vin.

Norbert Nkaka

C'est avec des termes mesurés et précis que El Adj Ladji Sanogo Abou, fraîchement revenu de la Terre Sainte, s'est adressé aux confrères de Bouaké. Selon le propriétaire de ce site, l'objectif de cette nouvelle plateforme, est de "renforcer l’accès à une information crédible, vérifiée et utile", tant pour les populations locales que le monde entier. " Aujourd’hui, face à la prolifération des fausses informations, il est crucial de proposer des contenus de qualité. Ce site est une réponse à ce besoin. Notre ambition est d’éduquer, d’informer, mais surtout de contribuer à une presse responsable. Notre rédaction est composée de professionnels aguerris, et nous envisageons de recruter des correspondants dans toutes les régions du pays", a souligné Ladji Abou Sanogo, par ailleurs fondateur des Éditions Naman. Dans cette perspective, il a invité ses confrères à davantage de rigueur et de professionnalisme dans le traitement de l’information.

Il a surtout précisé que la ligne éditoriale de Confidence 24.net repose sur trois principes fondamentaux, à savoir : "impartialité, transparence et fiabilité". Prenant la parole, Amadou Bamba, membre du Conseil de l’Autorité nationale de la presse (ANP), a salué cette initiative et a exhorté les journalistes à se faire délivrer leur Carte d’identité de journaliste professionnel (CIJP). "C’est un outil indispensable pour exercer en toute légitimité. Je vous encourage à respecter les principes d’éthique et de déontologie qui fondent une presse crédible et respectée", a t il appelé les journalistes. Le conseiller régional Allah Georges, également présent à cette cérémonie, a félicité le promoteur et lui a assuré son soutien pour la réussite de ce projet ambitieux.

Correspondance particulière

Dame Tolah Elise, l'accidentée n'a pas survécu à ses graves blessures, malgré les soins intensifsà elle administrés dans la clinique où elle a été admise. La nouvelle de son décès est tombée ce jeudi 3 juillet, comme un couperet, à la grande amertume des populations. Une triste nouvelle qui plonge les administrateurs de l'artiste chanteur Soumahoro Maury Féré dit Molare dans la consternation totale. Car malgré les nombreuses fractures dont est victime l'artiste, Molare s'est particulièrement préoccupé de la situation de Tolah Elise dont le processus vital n'était pourtant pas engagé, selon les premiers constats. Ainsi a t il insisté afin que cette dame soit particulièrement prise en charge. Mais la mort qui rôdait a finalement eu raison de la pauvre dame. Plongeant du coup Molare dans un sale drap.

Il faut noter que le mercredi 2 juillet, dame Tolah Elise marchait sur le trottoir dans le quartier de Cocody Angré, 8 ème tranche quand elle a été fauchée par l'artiste chanteur Molare roulant à bord de son véhicule personnel. Grièvement blessée, elle a été conduite dans un centre de santé. 24 heures, elle rend l'âme, laissant une jeune fille actuellement inconsolable. Nous y reviendrons.

Norbert Nkaka

On croyait le phénomène des "Winzzins", appellation locale des " microbes ", définitivement mort, à l'image de la pègre infantile d'Abidjan. Que nenni ! Ces enfants munis de machettes, de couteaux ainsi que d'autres objets contondants et qui agressent et tuent les passants dans les rues, sont de retour. On dit d'eux qu'ils sont plus virulents et plus percutants que par le passé. Selon le confrère de igbeke.com, plusieurs témoignages de victimes, cette bande de voyous et criminels achèvent de donner froid dans le dos. À en croire le confrère, au quartier Air-France de Bouaké, il ne se passe de jour sans qu'un riverain ne soit dépouillé ou sauvagement agressé, sous le regard impuissant des passants. " J'ai demandé à mon fils K.D. d'aller acheter des baguettes de pain dans une boulangerie non loin de la Place de la paix. Mais en chemin, il est accosté par un groupe d'individus armés de couteaux. Sous la menace des armes blanches, ils intiment au gamin de leur remettre l'argent destiné à l'achat des pains. Il s'exécute aussitôt, sous le regard impuissant des passants. Après leur forfait, ils se fondent dans l'obscurité ", témoigne un riverain du quartier Air-France où ces Winzzins, dit on, sévissent en toute impunité. Les victimes se comptent désormais par centaines un peu partout dans les quartiers de Bouaké notamment à Air-France, Dar Es-Salaam, Koko, Nimbo, N'Gattakro, à en croire nos sources. Les éléments de la police doivent renforcer leurs dispositifs pour décourager cette race de gamins-criminels et au mieux, étouffer toutes velléités de ce phénomène qui a semé, dans un passé récent, la terreur dans la capitale du centre, endeuillant plusieurs familles et causant des préjudices énormes. On se rappelle encore cette jeune fille violée et assassinée à N'Gattakro. On se souvient également de ce jeune étudiant poignardé mortellement de plusieurs coups de couteaux et sa moto emportée. Aussi quand on sait que la situation politique très volatile détourne de plus en plus, l'attention des populationspopulations, l'on comprend aisément que les Winzzins pourraient pourraient profiter de la confusion pour installer profondément leurs tentacules dans tous les quartiers pour semer la terreur.

Norbert Nkaka ( Source : igbeke.com)