Le jeune Koffi Antonin, élève en classe de Terminale dans un collège privé à Binao, dans la sous préfecture de N'Douci, ne prendra pas part aux examens du baccalauréat de la session 2025 qui se déroulera dans un mois seulement. Il a été atrocement tué à coup de fusil ce mercredi 7 mai. Selon des informations recueillies auprès des populations, le jeune écolier s'était rendu avec ses chiens dans la brousse pour une partie de chasse. Il était environs 15 heures quand le jeune garçon et ses bêtes s'introduisent dans les broussailles à la recherche des rongeurs notamment des agoutis et les écureuils.

Malheureusement non loin de là un autre chasseur, lui, armé d'un fusil calibre 12 bien chargé, est posté à cet endroit. Quelques moments plus tard, il sent les herbes bouger. L'imprudent braconnier ne se pose pas de question. Il met alors le jeune écolier en joue et... pan! Il libère la chevrotine qui ne laisse aucune chance à l'élève qu'il atteint mortellement à la tête. Le jeune garçon criblé de balles succombe sur le champ avant même que le braconnier ne réalise l'homicide involontaire.

Alors que le jeune garçon gît dans une mare de sang, le tueur court informer les éléments de la gendarmerie. Une fois sur place, ils font le triste constat avant d'ouvrir une enquête. Quant au corps, il a été enlevé par les services des pompes funèbres pour la conservation à la morgue en attendant son inhumation. Le tueur a été mis aux arrêts. Mais il faut dire que cette mort accidentelle a créé une onde de choc dans la localité de Binao. Aussi les commentaires vont ils bon train. Pour certains, cette mort atroce de l'élève ne peut être que l'oeuvre de la sorcellerie. Tandis que pour d'autres, il s'agit d'un accident. Le braconnier ayant fait preuve d'imprudence dans la mesure où il a ouvert le feu sur un supposé gibier qu'il n'avait pas vu. La conséquence est tragique. Mais cet accident pose le problème de l'usage des armes à feu non autorisées. À cela s'ajoute l'interdiction formelle du braconnage par le ministère des Eaux et forêts. En tout cas ce chasseur imprudent devra répondre à toutes ces questions qui engagent sa responsabilité.

Norbert Nkaka

Ce beau filet est l'oeuvre de la Brigade Lagunaire en mission de surveillance et de sécurisation du plan d’eau lagunaire. Cette quantité de marchandises frauduleuses était confinée dans une embarcation de fortune. Elle a été interceptée par les agents de cette Brigade Lagunaire. Après le contrôle de l’embarcation, ces agents ont constaté que non seulement elle n'avait aucun document de navigation et mais en plus elle convoyait des marchandises prohibées et des produits dangereux. Les agents ont alors décidé de rendre compte au Chef d'Arrondissement Maritime. Celui a aussitôt ordonné la saisie immédiate des marchandises. La pirogue de fortune a été escortée jusqu’à Adiaké.

L'embarcation saisie est arrivée au quai du débarcadère d'Adiaké à 12 heures 30 minutes. Les éléments des Brigades Lagunaires de l'Arrondissement Maritime et des Douanes d'Adiaké ont aussitôt procédé à l'enlèvement des marchandises qu'ils ont entreposée dans les locaux des Douanes. Le moteur de l'embarcation de 40 chevaux a été déposé dans les locaux de l’Arrondissement Maritime d'Adiaké. Aussitôt informé de la saisie, le Directeur Général Adjoint des Affaires Maritimes chargé de l’Opérationnel, le Colonel Sékou Sanogo a décidé de prendre le taureau par les cornes en renforçant le maillage contre toutes les activités illicites qui ont cours sur les plans d'eau. Notons que l'Arrondissement maritime a une mission de surveillance des eaux sous juridiction nationale, la répression des actes de terrorisme, de piraterie, de vols à mains armées, de pêche illicite non déclarée et non réglementée, d'immigration clandestine, de contrebande, de trafic illicite des stupéfiants et tous autres actes illicites. Pour la mise en œuvre de cette mission de police maritime, l'Arrondissement maritime d'Adiaké dispose d'une Brigade Lagunaire qui effectue régulièrement des patrouilles de surveillance et de sécurisation du plan d'eau lagunaire dans toute sa zone de compétence.

Norbert Nkaka ( Source : Dgamp)

Les documents remis, issus notamment du Tribunal de première instance (TPI) de Gagnoa, couvrent la période de 1946 à 1976. Ces décisions judiciaires – civiles, commerciales, sociales et pénales – ont été numérisées et stockées sur des disques durs externes destinés au CNDJ et au TPI de Gagnoa. Pour M. Bamba Nanourou, magistrat et directeur général du CNDJ, cette opération marque une étape importante dans la conservation du patrimoine juridique ivoirien. « Grâce à la coopération allemande, nous disposons aujourd’hui d’un appui technique, financier et stratégique de qualité. Ce projet a permis, entre autres, la numérisation des journaux officiels de 1919 à 1958, redonnant vie à des documents historiques essentiels, témoins de l’évolution du droit en Côte d’Ivoire depuis l’époque coloniale », a-t-il déclaré. Au total, 22 juridictions nationales ont été équipées en matériels de numérisation, composés de scanners et d’ordinateurs portables. Cette initiative renforce les capacités techniques du CNDJ dans l’usage des nouvelles technologies, en facilitant la conservation, la traçabilité et l’accessibilité des archives judiciaires. « Il ne s’agit pas simplement de préserver le patrimoine juridique du pays, mais de sauvegarder la mémoire judiciaire nationale, de garantir un accès équitable à l’information juridique, et de rendre la justice plus transparente, plus accessible et plus efficace. C’est une véritable révolution », a souligné M. Bamba.

De son côté, Mme Aja Olivia, représentante de la GIZ, a salué cette avancée. Elle a indiqué que le financement de la numérisation a permis la digitalisation de plus de 517 000 textes. « Ces documents, désormais regroupés sur des supports numériques, constituent un patrimoine précieux, mieux conservé, mieux accessible, et bientôt consultable en ligne », a-t-elle précisé. Et d’ajouter : « Au-delà de la remise de ces disques durs, cette cérémonie est l’occasion de réaffirmer notre engagement collectif pour une justice plus moderne, plus transparente et plus proche des citoyens. La digitalisation n’est pas qu’un outil technique, c’est un levier puissant pour renforcer l’État de droit et faciliter l’accès à la justice pour tous. » La cérémonie a réuni plusieurs autorités administratives, politiques et coutumières de Gagnoa, ainsi qu’une délégation de magistrats venus d’Abidjan et de Daloa.

Madouce Boniking à Gagnoa

"Le Groupe BGFIBank a l’immense fierté d’annoncer la nomination de Monsieur Henri-Claude OYIMA, Président Directeur Général, en qualité de Ministre d’État, Ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations au sein du nouveau Gouvernement de la République Gabonaise", tel est en substance, le communiqué de presse dont nous avons reçu copié. Cette nomination vient couronner une carrière exemplaire, marquée par une expertise reconnue en matière de politique économique et un engagement constant en faveur du développement du Gabon. Elle reflète aussi la volonté des plus hautes autorités de mobiliser des compétences issues du secteur privé pour insuffler une dynamique nouvelle à la gestion des affaires économiques du pays. À la tête du Groupe BGFIBank depuis plus de 40 ans, Henri-Claude OYIMA a contribué de manière décisive à la transformation du Groupe en un acteur bancaire africain de référence, présent dans plus de 12 pays, et reconnu pour son engagement envers l’innovation et le financement des économies africaines. Les activités du Groupe demeurent sous la supervision du Président Directeur Général. Les agents ont réaffirmé leur engagement à poursuivre avec détermination leur mission au service de leurs clients, partenaires et collaborateurs, dans le respect des standards de bonne gouvernance, de rigueur et de professionnalisme qui font la force et la réputation du Groupe BGFIBank. Le Groupe BGFIBank exprime ses plus vives félicitations à Henri-Claude OYIMA pour cette nomination prestigieuse, et lui souhaite plein succès dans l’accomplissement de ses nouvelles responsabilités au service du développement du Gabon et du continent africain.

Le Groupe BGFIBank est un groupe financier international multi-métiers qui allie solidité financière, stratégie de croissance durable et maîtrise des risques avec l’ambition d’être la banque de référence sur les marchés en termes de qualité de service. Le Groupe BGFIBank place la qualité de service au cœur de son métier, en s’appuyant sur la quête perpétuelle d’Innovation et d’Excellence. Il enrichit son offre en misant sur l’expertise de ses partenaires, s’ouvrant ainsi à de nouveaux domaines. Avec plus de 3 000 collaborateurs qui accompagnent au quotidien une clientèle diversifiée dans douze pays : Bénin, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, Côte d’Ivoire, France, Gabon, Guinée-Équatoriale, Madagascar, République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe et Sénégal.

Norbert Nkaka ( Source : BGFI Bank)

Le 1er mai est généralement dédié à la célébration des travailleurs. Défilés et déclarations des travailleurs meublent cette journée commémorative dans le monde entier. Les travailleurs de Côte d'Ivoire ne dérogent pas à cette règle du 1er mai qu'ils célèbrent avec faste. Mais à Duékoué, le caractère festif de cette journée n'a guère empêché le commissaire et ses éléments de se déployer sur le terrain. Vu que ces derniers temps, le département de Duékoué est sous l'emprise d'une bande de malfaiteurs sèment la terreur et arrachent en nocturne comme en diurne les engins à leurs propriétaires. En tout cas les plaintes des populations totalement traumatisées sont à la pelle. S'aventurer sur une piste avec une moto ou un tricycle est un véritable saut dans l'enfer. Car en plus de se faire arracher son engin, l'usager est parfois dépouillé de tous ses biens ( portables, argent...).

Une défiance à la police anti criminalité basée à Duékoué que le chef de service, le commissaire Ouattara Issouf n'entend point laisser prospérer, en ce sens que la traque des bandits de grand chemin constitue l'essence même de sa mission. "Face au comportement de ces grands bandits, nous avons renforcé notre équipe pour passer à l'offensive", a décidé le chef de la police de Duékoué. Les fins limiers tissent alors une toile dans le périmètre de la commune qui ne tarde pas à porter ses fruits. Selon en effet le confrère du site man-info.net qui rapporte les faits, l'un des bandits portant les initiales de S. C. (25 ans) est chopé dans un bistrot alors qu'il faisait bombance en compagnie de nombreux amis avec l'argent mal acquis. Dans les locaux du commissariat, où il est ensuite conduit, ce criminel avoue ses nombreux forfaits notamment les nombreux tricycles arrachés à leurs propriétaires. Se montrant très prolixe, S. C. balance son principal réceleur, un certain KKH ( 38 ans), domicilié dans une bourgade non loin de la sous préfecture de Bagoho. Le commissaire Ouattara Issouf et ses hommes ne perdent pas le temps et mettent le cap dans la zone tout en exploitant les moindres détails à eux fournis. Ce qui permet de mettre le grappin sur KKH, le planteur-réceleur le lendemain 2 mai à Dibobly, une localité qui donne sur le fleuve Sassandra. KKH était en possession de deux tricycles fraîchement volés qu'il s'apprêtait à brader à d'éventuels acquéreurs.

Mais les hommes du commissaire Ouattara Issouf sont loin d'être satisfaits de cette prise. Ils poussent le curseur un peu plus loin à l'effet de nettoyer totalement la zone et l'éradiquer de tous les tenias qui troublent le sommeil aux valeureuses populations. Toujours à en croire le site man-info.net, les fins limiers perquisitionnent le domaine de KKH et ses environs. Le résultat est probant : six autres tricycles dissimulés dans les campements environnants sont enfin saisis. " Il s'agit d'un réseau bien structuré, mais grâce à la détermination de notre équipe, nous avons réussi à le démanteler ", s'est exclamé le commissaire Ouattara Issouf qui salue la franche collaboration des populations grâce auxquelles l'opération a été un succès. Toutefois, l'officier est conscient que d'autres membres du gang ont réussi à s'évanouir dans la nature. C'est pourquoi lui et ses éléments veillent encore au grain. Aussi demande t il aux populations d'être vigilantes et de signaler les éventuels suspects. Bravo à la police qui a démontré qu'avec la détermination et le sens du professionnalisme, on peut mettre les grands malfaiteurs hors d'état de nuire.

Norbert Nkaka (source : man-info.net)